Dédié à Verdi, le disque proposera des arias de Nabucco, Attila, Le Trouvère, Otello, Simon Boccanegra, mais également les moins connus Stiffelio et Luisa Miller (celui-ci en vue d'une prise de rôle), ainsi que Don Carlo (la version italienne, pendant de son Don Carlos français).

La soprano bulgare a tenu à affirmer qu'elle avait choisi en personne ces morceaux, précisant d'ailleurs sa préférence absolue pour Attila mais rappelant également combien le défi posé par l'air d'Abigaille peut être un "tueur de voix". Ainsi s'exprime la diva : « Je n'obéis pas aux règles. Les gens me disent que je devrais chanter telle ou telle chose, mais je pense qu'il faut écouter sa propre voix intérieure et je voulais me lancer un défi. Je voulais explorer ce monde sombre et dramatique, pour voir ce qu'il en sortirait. »

Parmi les rôles présentés dans cet album, Yoncheva a déjà tenu sur scène celui de Desdemona, dans un Otello remarqué au Met en 2015 et c'est sur cette même scène qu'elle prendra le rôle de Luisa Miller avec Plácido Domingo et Piotr Beczala au Printemps prochain (retrouvez toute la saison new-yorkaise).

La chanteuse a enregistré cet album avec Massimo Zanetti -spécialiste de Verdi- et l'Orchestre Symphonique de la Radio de Munich.

Notons que cet album au répertoire verdien marque une certaine continuité dans le parcours de Yoncheva, alors qu'elle prend en ce moment des directions pour le moins inattendues : entre son retour à la musique ancienne de ses débuts pour Salzbourg ou son exploration du répertoire de mezzo en récital à Bordeaux !

Retrouvez également notre compte-rendu de Handel, le précédent album de Sonya Yoncheva qui était également une invitée de marque sur le dernier enregistrement de Jonas Kaufmann, dédié à l'opéra français.

Vous pouvez enfin réserver vos places pour voir Sonya Yoncheva : dans La Bohème à Paris ainsi qu'en récital au Théâtre des Champs-Élysées.