Comme chaque année, les petites formations instrumentales sont à l’honneur dans ce festival qui alterne récitals et musique de chambre, en privilégiant le répertoire allant des débuts du romantisme à la musique du XXe siècle.

Les pianistes occupent en grande partie l’affiche de l’événement, qui débutera avec des Sonates pour piano de Schubert interprétées par Jonathan Biss. Se produiront également en récital Dmitry Masleev, Masaya Kamei, ainsi que Claire Désert, dans des opus balayant le répertoire pianistique de Chopin à Ravel en passant par les romantiques russes, Tchaïkovsky, Glinka ou encore Rachmaninov. Unique événement lyrique de cette programmation mais pas des moindres : le récital de la basse Alexander Roslavets accompagné au piano par Andreï Korobeïnikov dans une sélection de chants et Lieder de Moussorgski, Tchaïkovski, Dargomyjski, Schubert, Schumann et Rachmaninov.

En cette 60ème édition, le Festival de La Grange de Meslay ne cache pas son goût pour la musique de Beethoven, dont les trios pour piano et cordes seront interprétés par le Trio Wanderer (Jean-Marc Phillips-Varjabédian, Raphaël Pidoux, Vincent Coq aux violon, violoncelle, piano).

Les festivités se concluront en un point d'orgue, le dimanche 16 juin, proposant en trois concerts à l'Atrium de Saint-Avertin l'intégrale des 5 concertos pour piano de Beethoven. Les quatre pianistes Johan Vitaud, Tanguy de Williencourt, Nathanaël Gouin  et Jean-François Heisser seront accompagnés par des ensembles chambristes (avec les quatuors Elmire et Fidélio et la contrebassiste Pénélope Poincheval).

Les quatre pianistes seront même réunis pour conclure le dernier concert et le Festival avec les variations (de Jean-François Heisser) sur les neuf Symphonies de Beethoven, pour deux pianos et huit mains. Les deux Concertos pour piano et orchestre de Chopin seront quant à eux interprétés par Marie-Ange Nguci avec le quintette à cordes Sinfonia Varsovia.

Incursion baroque au programme : un concert composé d’œuvres de Vivaldi, Taglietti, Barrière et Boismortier réunira Hanna Salzenstein au violoncelle, Mathilde Vialle à la viole de gambe et Étienne Galletier au théorbe, à la chapelle Saint-Libert de Tours (concert déjà complet).

Le Festival affiche également son soutien à la création contemporaine en lui accordant une large place à son affiche. Le violoncelliste Paul Colomb présentera ses œuvres personnelles sur violoncelle électrique au CCCOD (Centre de Création contemporaine Olivier Debré) de Tours, et se produira avec le Bleue Quintet (quintette de violoncelles) dans un répertoire original de musique électronique et néo-classique au MAME (Cité de la Création et de l'Innovation) de Tours. Toujours au MAME, Pascal Amoyel re-présentera sa propre création « Looking for Beethoven ».

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