Écho à l'Exposition “Photographies en guerre” aux Invalides
Le Musée de l'Armée - Hôtel national des Invalides déploie une riche programmation musicale tout au long de l’année (comme nous la détaille sa Conservatrice Christine Dana-Helfrich en interview), qui se déploie notamment cette saison à travers sept cycles thématiques dont nous vous avons parlé et parlerons sur Ôlyrix : Bicentenaire de la mort de Napoléon, Lauréats des Victoires de la Musique, Jeunes Talents-Premières Armes, Vents d'hiver, Tricentenaire de la mort de Watteau, 350ème "anniversaire" de la guerre de Hollande de Louis XIV et donc Écho à l'Exposition "Photographies en guerre" que nous vous présentons avec leurs interprètes dans ce grand format.
Cette saison encore, les Invalides présentent en effet deux expositions : Photographies en guerre du 6 avril au 24 juillet 2022, et Toute une histoire ! Les collections du musée de l'Armée du 14 mai au 18 septembre. L’exposition de la saison prochaine s’annonce aussi d’ores et déjà : Forces spéciales du 12 octobre 2022 au 29 janvier 2023.
L’exposition Photographies en guerre retracera l’histoire et les usages des prises d'images en lien avec les conflits, et résonnera avec un cycle musical de 12 concerts, à partir du 21 mars 2022 et jusqu'au 20 juin 2022 (liste complète des concerts en bas de cet article).
Depuis le milieu du XIXe siècle et jusqu'à nos jours, avant, pendant et après la guerre, pour préparer le terrain ou documenter les champs de bataille, la photographie a construit une histoire aussi riche que ses emplois, amateurs ou professionnels, stratégiques ou artistiques. Le Musée de l’Armée aux Invalides s’appuiera sur son fonds exceptionnel, riche de 60.000 éléments, pour retracer cette histoire et ses usages (“informer, documenter, prouver, convaincre, légitimer, tromper, dénoncer, témoigner, se souvenir…”). La série de concerts en résonances avec cette exposition parcourra elle aussi ces temps, ces lieux et ces fonctions. Les concerts présenteront ainsi successivement : les danses hongroises des musiciens tziganes faites pour enrôler de jeunes soldats, un photo-concert sur les champs de bataille, un hommage aux victimes et un hymne à la résistance, une plongée dans les tranchées et une ouverture vers l’exil, un Requiem pour l’Armistice et un dialogue franco-allemand, la déclaration de guerre et l'histoire du soldat.
C'est ainsi une histoire des conflits en images et en musiques qui se dessinera, en traçant des liens dans les deux sens : montrant comment une image peut évoquer une musique et comment une musique peut suggérer une image. Ces liens seront présentés dans leur histoire, depuis les guerres de Napoléon III, en traversant entre autres les trois guerres entre la France et l’Allemagne. Mais ce lien historique se conjugue au présent : non seulement avec des interprètes d'aujourd'hui questionnant l'actualité de ces documents, mais aussi dans un concert au dispositif exceptionnel par lequel nous commençons ces présentations.
Ce concert, ou plutôt ce spectacle immersif programmé le lundi 28 mars réunira directement et frontalement photographies de guerre et musique. Trois musiciens (Christophe Rocher, Vincent Courtois, et Edward Perraud) improviseront à la clarinette, au violoncelle et à la batterie sur les images du photographe et journaliste Yan Morvan, qui a travaillé à partir des années 1980 sur les terrains de guerre et depuis 2004 sur les champs de batailles (les vestiges après les conflits, parfois très anciens). Ces 40 années de travail ont notamment mené à la sortie d'un livre de 700 pages (et 12 kg) : Champs de bataille qu'il a montré à ce trio de musiciens. Les photographies les ont inspirés et continuent de les inspirer en temps réel pour cette performance : le Directeur artistique Loïc Vincent choisira en temps réel des photographies diffusées au public et aux musiciens, parmi une sélection de diapositives, prises donc entre 1980 et 2020 sur des terrains de Guerre allant de 1200 avant Jésus Christ à Jericho, à la Lybie en 2013.
Les musiciens improviseront ainsi une musique en temps réel, durant 1h15 de concert. De fait, les images ne sont jamais les mêmes : Loïc Vincent aux manettes décide en temps réel de quelle image montrer et durant combien de temps, avec l'interactivité d'un livre ouvert. "Une question qui n'est pas un problème se dessine durant ces concerts, nous explique Yan Morvan : les photographies n'ont pas de légende, ce qui peut sembler perturbant de prime abord, mais l'idée est de se laisser porter par les images et la musique : vous êtes au Rwanda avec une colonne de soldats et puis sur la grande muraille de Chine, puis vous êtes sur une de ces nombreuses plaines de batailles napoléoniennes, puis survient une explosion à Beyrouth. Loïc fait un choix esthétique (qui résonne évidemment avec les choix de jeu des musiciens). Il a pour habitude de diffuser beaucoup de paysages pour "calmer" la représentation quoiqu'il n'y ait aucune de ces images terrifiantes qui feraient fuir le spectateur (je n'ai pas ce rapport à la violence, je ne fais pas de photographie macabre). Le résultat est un documentaire avec création musicale originale."
Le premier concert du cycle, le lundi 21 mars 2022 au Grand Salon des Invalides, commencera par le commencement : l’enrôlement des soldats. Ce concert intitulé “Danses hongroises” s'appuie en effet sur la tradition musicale hongroise des Verbunkos (de Werbung : recrutement). Le lien aux photographies de guerre s’ouvre ainsi à un sens plus large, la musique donne une ‘image’ de l’armée et de la guerre qui doit avoir un impact aussi marquant et clair qu’une photographie comme nous le confirme le violoncelliste de ce concert et chef de son ensemble Loco Cello Quartet, François Salque : “Ces musiques d'enrôlement encouragent les soldats et permettent d'engager des volontaires pendant la guerre, tout en glorifiant l'image d'une culture embrassant plusieurs zones de la grande Hongrie avec des pays périphériques. On retrouve dans ces musiques une forme d'idéal : c'est une musique galvanisante, elle peut être triste, mais elle vise ainsi à submerger par la passion. Elle invite les nouveaux soldats à rejoindre le régiment, puis elle sert ensuite à les encourager, les détendre et les motiver. Autour de ces musiques universelles, se déploient des éléments de la grammaire musicale complexe au carrefour des musiques tziganes traditionnelles d'Europe centrale enracinées depuis des siècles, et de musique savante occidentale qui ont su s'en inspirer et leur donner une nouvelle image. C'est pourquoi nous jouerons un programme allant de Johannes Brahms à Django Reinhardt et aussi du compositeur contemporain Kryštof Mařatka qui a retrouvé et recréé ces ambiances de Czardas avec des thèmes traditionnels aux auteurs inconnus (parfois des aristocrates qui s'inspiraient de musique savante de Brahms, mélangées avec les musiques des tziganes, déployant beaucoup d'ornementation au violon et à la voix)."
Les musiques "Verbunkos" d’enrôlement militaire font le lien avec le concert donné le 24 mai et qui sera dirigé par François Boulanger (chef de l'Orchestre de la Garde Républicaine) qui nous confie les résonances de ce lien entre musique et photographies, encore expérimentées tout récemment : "j'étais en Arles l'été dernier, il y avait une exposition sur les photographies en guerre, et j'ai notamment été marqué par une image sur les coups d'État en Afrique dans années 70, et la résistance des populations. Ces documents recèlent des émotions extrêmes qui me parlent car je retrouve ce même type d'émotion avec la musique : ce sont des émotions qui parlent au premier degré. La photographie et la musique parlent à tous, qu’on y soit sensibilisé ou non. Ce programme très lié à l'Europe de l'Est et soviétique traduit les événements de cette époque, avec le courant nationaliste début XXe siècle via des danses de Kodaly : c'est un compositeur qui a cherché dans le folklore musical de son pays l'essence même de la musique pour revendiquer la volonté des peuples à se former en nation.
Svetlin Roussev, le violon solo invité à l'occasion de ce concert, est l'un des meilleurs au monde, qui fait une grande carrière internationale dans la foulée de son travail au sein des orchestres. Ce n'est pas la première fois que nous l'accompagnons mais sa capacité à exprimer ainsi cette musique qui lui parle est exceptionnelle. La musique de ce programme est très sensible à l'exacerbation des sentiments : les idées sont exagérées pour toucher encore plus l'auditeur (comme une surexposition photographique). La guerre y est plus dans le ressenti : la musique est assez nostalgique et montre les tensions subies par ce peuple, et est plus violente dans l'écriture et le sentiment. De fait, on ne peut pas dire que tel mouvement de l'œuvre renvoie à tel conflit, mais notre orchestre étant porté sur les cuivres, la puissance sonore prend une dimension toute particulière, à fortiori en cette église des soldats, en ce lieu historique des Invalides. Le lieu fait aussi et autant que la musique, une confrontation à notre histoire."
Albums Photos
Comme un album photo, la saison musicale des Invalides met en avant les artistes dès leur développement (avec le programme "Jeunes Talents - Premières Armes" dont ce cycle photographique accueille un concert avec le Duo L'Orbe le 11 avril), puis dans les différentes pages de leur catalogue comme en témoigne Johan Farjot qui dirigera le programme du 31 mai en la Cathédrale Saint-Louis : "Christine Helfrich et Les Invalides me soutiennent depuis le temps où j'étais un jeune musicien : je participais aux concerts de Jeunes Talents il y a plus de 20 ans. Le Chœur et Orchestre de Paris Sciences et Lettres que je dirige entretient un partenariat avec le musée de l'Armée et nous jouons chaque année dans un programme thématique. Ces ensembles formés d'étudiants amateurs mais avec pour noyau des semi-professionnels travaillent ainsi avec des ensembles professionnels de premier plan, comme l'Orchestre de la Garde Républicaine dirigé par François Boulanger.
Et la violoniste soliste de ce concert, Elsa Moaty est une jeune lauréate du Conservatoire National, institution qui fait également partie de la constellation Paris Sciences et Lettres (avec Normal Sup', Les Mines, Paris-Dauphine) donc de la constellation des Invalides. Ce programme est une histoire de fidélité et de loyauté, invitant des solistes comme Elsa Moaty ou Liat Cohen à la guitare, qui fait partie des amitiés artistiques de Christine Helfrich."
Le concert du 10 mai, Requiem pour la paix, permettra également à une nouvelle génération de compositeurs de faire des armes, en créant une œuvre du lauréat du concours de composition CROUS / Université de Paris, comme l'explique Guillaume Connesson : "L'idée est non seulement de jouer du répertoire mais aussi d'ouvrir le chœur et l'orchestre au travail de jeunes compositeurs, et c'est une chance formidable aussi pour celui-ci de pouvoir être joué par un chœur et orchestre, de s'entendre pour une œuvre d'importance. Le compositeur a donc pour cahier des charges d'écrire une partition accessible, aux intonations et aux difficultés rythmiques réalisables. C'est un concours très récent, qui a été interrompu par la pandémie mais nous donnerons de fait cette année deux créations : ce sera un événement pour nous et aussi pour moi personnellement car j'ai connu le chœur de OCUP pour la création d'une de mes pièces, Sphaera."
Photographies à développer et Photos de famille
Dans l'album photo qu'est une carrière, Tristan Raës et Cyrille Dubois pourraient projeter de nombreuses diapositives souvenirs, comme en témoigne le pianiste : "La fidélité des Invalides à notre égard s'inscrit dans la durée avec la fidélité au récital piano-voix, dans une longue tradition. Depuis plus de 10 ans, nous sommes invités chaque année avec un programme thématique, lié à la saison musicale, à la fois dans une période et une localisation géographique (nous avons ainsi été invités, par exemple, à suivre les musiques et les langues des pays des campagnes napoléoniennes).
Pour ce nouveau concert, nous nous concentrons sur la France et l'Allemagne au XIXe et XXe siècles. Les compositeurs s'imposent ainsi pour nos choix : on ne peut pas aller en Allemagne à cette période sans chanter les derniers opus de Brahms, avec aussi du Strauss mais donc de jeunesse, et les Invalides nous ont demandé du Wagner. Nous allons donc transposer les Wesendonck Lieder pour Cyrille. Côté français la période a également et logiquement dicté les choix : Chausson, Fauré de (relative) jeunesse et César Franck dont les œuvres sont les plus rarement données parmi celles de ce concert."
La photographie du programme est ainsi un panoramique : un paysage culturel français et allemand qui remet dans le focus des œuvres et des artistes trop souvent laissés au second plan. Ce mélange et cet équilibre d'œuvres fameuses et de rareté est à l'image des concerts aux Invalides. "Nous allons concevoir une alternance pour voyager entre France et Allemagne, dans un dialogue (en évitant des confrontations artistiques trop directes). Nous avions déjà choisi des mélodies qui traitent directement de la guerre, de ses échos, de ses hymnes et de ses sons (comme Les deux Grenadiers de Schumann). Ce concert ne commémorera toutefois pas l'opposition (nous l'aurions pu avec des morceaux chez Mahler ou Saint-Saëns qui a été parfois très désobligeant vis-à-vis des allemands et vice-versa). Nous avons décidé de placer côte-à-côte les œuvres allemandes et françaises : l'opposition de styles se dégagera d'elle-même. Mais certains compositeurs français (César Franck par exemple) peuvent être très germaniques de structure, alors nous présentons ses mélodies de jeunesse qui restent encore très romantiques à la française. La plupart des mélodies et des Lieder du programme sont de fait dans le sentimental." Ce concert sera une photographie des styles plutôt que des peuples, en somme. Et Tristan Raës de citer un dernier élément reliant ces musiques avec les photographies : "C'est aussi une époque où tous les compositeurs sont pris en photo, pour des portraits officiels qui nous ont transmis leurs images." Des portraits ayant une valeur de rayonnement culturel patriotique : c'est le ‘soft power’ vers lequel se sont déplacés des conflits d'influence.
Les échos des confrontations esthétiques entre la France et l'Allemagne (qui parviennent enfin, bien plus tard, à se réconcilier au concert), se poursuivent vers les conflits suivants avec le programme du 4 avril 2022 au Grand Salon, réunissant quatre sonates pour violon et piano de quatre compositeurs en quatre temps de guerre : la Sonate de Claude Debussy composée pendant la première guerre mondiale, celle de Poulenc pendant la seconde, celle de Prokofiev qui déborde ce conflit d’une année avant et après, et celle de Ravel durant l'entre-deux guerres. “Ces sonates illustrent cette période, nous explique la violoniste de ce concert Elsa Grether. La Sonate de Poulenc rend hommage au poète Federico Garcia Lorca, assassiné par les franquistes durant la Guerre d’Espagne en 1936. Elle est tragique et a vraiment des couleurs andalouses dans le mouvement lent." Et cette musique est associée, pour la musicienne comme pour tant de touristes, à un lieu à photographier : "J'ai été en Andalousie, à Grenade. On nous a conseillé de visiter un jardin où de Falla, Garcia Lorca et Picasso avaient l'habitude de se retrouver notamment pour prendre leur petit déjeuner."
La musique traduit ce lieu et cette histoire. Elle en représente le paysage mais aussi un événement marquant comme le choc d'une photo : "Cette sonate alterne grand lyrisme, nostalgie et tendresse dans le mouvement lent, face à une grande violence qui passe beaucoup par le rythme heurté entre les deux instruments. On entend même un coup de feu à un moment. Debussy aussi compose une chambre claire-obscure, alternance d'ombres et de lumières avec aussi un sentiment tragique : il s'agit de sa dernière grande œuvre de musique de chambre, la troisième des six sonates qu'il envisageait de composer. Il n'en composera que trois, cette troisième est donc de l'ordre de l'angoisse", comme une photographie d'adieu.
"La dimension exacerbée se retrouve chez Prokofiev : la gestation de sa sonate a été longue, esquissée aux USA. Il était surveillé, peut-être même photographié. Toute l'œuvre imprime comme des images : la fin du premier mouvement doit représenter le souffle du vent dans les tombes et passe par toutes les couleurs de la désolation, pétrie par l'angoisse psychologique. C'est paroxystique et vient exploser dans le deuxième mouvement allegro brusco : le spectateur devait sauter de sa chaise en l'écoutant, comme lors du coup de feu chez Poulenc. Les deux œuvres partagent une noblesse même dans un son très rêche : un immense mélodisme et une brutalité. Le paroxysme du dernier mouvement se fait avec une danse paysanne, dans la folie extatique. La fin de la sonate est pianissimo et avance vers le silence, peut-être une résignation finale, peut-être montrant comment chacun a transfiguré ce qu'il vivait.
Ravel, est comme à part, situé (par cette œuvre) entre les deux guerres, davantage tourné vers un monde nouveau, notamment le blues, l'influence du jazz, les musiques populaires, et beaucoup plus lumineux, transparent, d'un style de plus en plus épuré. L'écriture de sa sonate avec deux voix indépendantes, représente comme deux personnages qui dialoguent mais ne se retrouvent pas : avec beaucoup de pudeur, mais aussi d'énergie, du rythme dans le dernier mouvement perpétuel, un peu comme un train. Le contraste se creuse aussi dans une référence à la nature, un hommage aussi au village de campagne et même aux poules : une musique qui s'éloigne aussi des fantômes de la guerre." Autant d'images assurément, et qui confrontent le poignant avec le quotidien, à l'image des photographies en guerre.
Guerre et Paix, photographie contre clichés
Ce cycle musical consacré à la photographie combat les clichés, en programmant notamment un Requiem pacifique, une œuvre qui parle de la guerre pour prôner la paix, et que nous présente Guillaume Connesson (chef de chœur de ce concert). "Le lien avec les Invalides est très fort car chaque année nous y sommes invités. Nous choisissons ensemble une œuvre reliée à la thématique et au lieu. Ce lien très fort se construit avec cet écrin extraordinaire, à l'acoustique magnifique et évidemment très intéressante pour le chœur. Le Requiem de Ropartz est une œuvre qui date évidemment de cette période de guerre, créée juste avant (en 1939). Elle illustre bien la musique française de cette époque, c'est un trait d'union entre le Requiem de Fauré et celui de Duruflé. C'est une œuvre magnifique, peu jouée (comme tout Ropartz, à part un tout petit peu la 3ème Symphonie). Et bien entendu, en bon héritier de Fauré, son Requiem n'est pas sombre mais très lumineux, dans une douceur, une intériorité, d'une théâtralité un peu à contre-pied de la terreur de la guerre, c'est une œuvre lumineuse qui ne porte pas de conflit. Ce cycle musical tout entier illustre le mystère de compositeurs qui peuvent écrire des œuvres très marquées par l'actualité et des œuvres (parfois les mêmes) intérieures, douces. Ropartz aborde le sujet de la mort et du deuil mais de la façon la plus consolatrice."
Liste complète des 12 concerts du Cycle En écho à l'exposition Photographies en guerre :
Danses hongroises, lundi 21 mars 2022 au Grand Salon
Sur un rythme de jazz, lundi 28 mars Salle Turenne
Prière pour la paix, mardi 29 mars Cathédrale Saint-Louis
Le blues de Ravel, lundi 4 avril au Grand Salon
Jeunes Talents - Premières Armes - Duo L'Orbe, lundi 11 avril au Grand Salon
Quatuor pour la fin du temps, lundi 11 avril au Grand Salon
Requiem pour la paix, mardi 10 mai Cathédrale Saint-Louis
Duo Contraste, lundi 16 mai au Grand Salon
Le violon de Svetlin Roussev, mardi 24 mai Cathédrale Saint-Louis
Concerto d'Aranjuez, mardi 31 mai Cathédrale Saint-Louis
Plein feu sur orgue et vents, mardi 14 juin Cathédrale Saint-Louis
Joutes instrumentales, lundi 20 juin Grand Salon