Un seul bonheur existe dans la vie : aimer et être aimé - George Sand

La première saison anniversaire qui s'achève (à 20 ans, rien n'est impossible) a été appréciée par plus de 15.000 spectateurs (30% ayant moins de 27 ans). Le Centre lyrique croque désormais dans la vie mais aussi les affres de la jalousie. Justement, la première des deux productions de la maison est consacrée au légendaire diptyque sur la jalousie : Cavalleria Rusticana & Pagliacci mis en scène par Éric Perez, avec l'Orchestre Opéra Éclaté dirigé par Gaspard Brécourt (spectacle dont nous vous annoncions les rôles à l'issue du Concours de Chant fait pour les distribuer). L'autre production maison est un autre diptyque, mais rare, avec Mozart en compositeur puis en protagoniste : Bastien et Bastienne (Singpsiel/opéra-comique avec parlé) puis Mozart et Salieri de Rimsky-Korsakov. Pierre Thirion-Vallet signe une mise en espace dans laquelle Roberto Forés Veses dirigera Caroline Jestaedt (en Bastienne), Mark van Arsdale (Bastien et Mozart), Luigi de Donato (Colas et Salieri) ainsi que l'Orchestre national d’Auvergne.

Les Pêcheurs de perles (Bizet) mettront en scène la jalousie de Zurga & Nadir (incarnés par Paul Jadach & Mark van Arsdale) pour Leïla (Serenad B. Uyar) avec Nourabad (Jean-Loup Pagésy), au fond du temple saint mis en scène par scène Éric Perez et Olivier Desbordes. Gaspard Brécourt dirigera le Chœur et Orchestre Opéra Éclaté ainsi que le Chœur de l’Académie lyrique d’Occitanie (la production sera passée par Saint-Céré cet été 2019).

Après Le Barbier de Séville par Pierre Thirion-Vallet (production revue cette saison à Vichy), le directeur des lieux mettra en scène de nouveau Rossini : L'Italienne à Alger avec l'Orchestre Les Métamorphoses dirigé par Amaury du Closel. Les jalousies croisées de Mustafa le bey d'Alger (Eugenio Di Lieto), sa femme Elvira (Sophie Boyer), les amoureux Isabelle & Lindoro (Maria Ostroukhova & Joseph Kauzman).

La comédie-musicale syndicale -sur la jalousie professionnelle et de classes- The Pajama Game sera à découvrir en Auvergne (comme à Lyon et Saint-Étienne). Les billets ne sont pas à 7 1/2 cents comme le salaire dans la pièce, mais les prix raisonnables de cette salle vont de 12 à 50€.

Pour le traditionnel concert de Noël, Le Messie de Haendel résonnera avec l'Orchestre national d’Auvergne, le Wolf Academy Choir Wimbledon et les quatre solistes vocaux Emmanuelle de Negri, Anna Harvey, Peter Hoare et Andreas Wolf.

Le spectacle familial sera consacré au Conte du chat perché (composé par la référence contemporaine du genre, Isabelle Aboulker). Le texte de Marcel Aymé intitulé Les boîtes de peinture conte l'histoire d'enfants (chantés et parlés ici par la mezzo Marie Blanc et le baryton Philippe Scagni, avec le piano d'Ernestine Bluteau) dont les peintures prennent vie. 

Après Pretty Yende cette saison passée, la tête d'affiche du Récital Grande Voix sera Jean-François Borras (pour du Massenet, Gounod, Duparc, Respighi avec le pianiste Antoine Palloc comme à l'Éléphant Paname). Magali Léger & l'Ensemble Contraste reviennent proposer leur hommage à "Joséphine Baker, Paris mon amour" (notre compte-rendu au Musée d'Orsay).

Les Nuits Blanches de Saint-Pétersbourg résonneront au son de l'Ensemble Balalaïka emmené par Micha Tcherkassky avec la basse Yuri Kissin (présent à travers les scènes françaises) et la mezzo-soprano Oleksandra Didenko.

TOUS À L’OPÉRA le samedi 9 mai avec exposition des costumes de Madame Butterfly, visites guidées, répétition avec orchestre de Bastien et Bastienne ainsi qu'un concert des lauréats Voix Nouvelles (Hélène Carpentier, Caroline Jestaedt, Kévin Amiel et Anas Séguin accompagnés au piano par Mathieu Pordoy).