Anita Rachvelishvili : "Amneris n'est pas cruelle mais amoureuse"
Anita Rachvelishvili, vous répétez actuellement le rôle d’Amneris pour la production d’Olivier Py d’Aida à l’Opéra de Paris, qui a été créée en 2014. Aviez-vous vu la production originale ?
Non, je ne l’ai pas vue. De manière générale, je préfère arriver avec un regard neuf et découvrir la mise en scène au début des répétitions. Autrement, je serais tentée d’imiter ce qui a déjà été fait, ce qui me déplairait. Je souhaite en délivrer ma version, en faire une interprétation personnelle.
Quelle est la vision d’Olivier Py d’Amneris, et en quoi est-elle différente des autres versions du personnage que vous avez interprétées ?
Il s’agit d’une production très sombre et très dure. Ainsi, dans cette version, Amneris est cruelle. Trop, à mon goût. Je ne crois pas qu’elle soit si cruelle. Elle est simplement rejetée par l’homme qu’elle aime passionnément, ce qu’elle vit très mal. Le public peut s’identifier à ce type de sentiment. J’aime montrer cet aspect du personnage, avec des sentiments et des émotions. Amnéris n’est pas une femme assoiffée de sang !
Elle a un côté pathétique, comme toutes les personnes amoureuses. Bien sûr, elle a beaucoup de pouvoir, il est donc tentant pour elle de l’utiliser, ce qu’elle fait, notamment vis-à-vis d’Aida. Mais le vocabulaire qu’elle utilise à la fin du quatrième acte est un vocabulaire de paix car elle est désolée. Elle arrive jusqu’au niveau de conscience où elle réalise qu’elle aurait dû laisser Radamès vivre son amour avec Aida. Mais bien sûr, nous réalisons toujours ce genre de choses quand il est trop tard !
Mon travail est de m’adapter à la mise en scène, aux décors et aux costumes. Je vais d’ailleurs avoir une perruque blonde, ce qui ne m’était jamais arrivé dans ma vie : cela devrait être intéressant ! Dans le cas présent, il est vrai qu’une Amneris cruelle correspond à ces éléments de scénographie, qui sont, soit dit en passant, assez impressionnants.
Daniella Barcellona chantera également le rôle sur certaines dates. Discutez-vous de la manière d’aborder le rôle et cette mise en scène ?
Nous travaillons toujours séparément. Nous avons toutes les deux chanté souvent ce rôle, nous avons nos propres visions et nos propres sensibilités. Peut-être, d’ailleurs, que nous avons la même vision du personnage : je n’en sais rien car nous n’avons jamais répété en même temps.
Vous avez déjà travaillé deux fois avec le chef d’orchestre Daniel Oren : comment travaille-t-il ?
Nous avons travaillé ensemble deux fois sur Carmen : il a cru en moi et m’a soutenue alors que ma carrière était encore toute fraîche. Il est l’un des plus grands chefs au monde. Il crée réellement de la musique sur scène. Il est dur, mais j’aime le fait qu’il soit sans cesse à la recherche des intentions du compositeur. Ce n’est pas le cas de tous les directeurs musicaux : j’ai beaucoup de respect pour son travail. De manière générale, l’ensemble de la distribution est fantastique : Sondra Radvanovsky et Sacha [diminutif d’Aleksandrs, ndlr] Antonenko en particulier. J’ai beaucoup de chance de chanter avec de si grands chanteurs après seulement quelques années de carrière !
Sondra Radvanovsky (Aida) et Aleksandrs Antonenko (Radames) dans la mise en scène d'Olivier Py d'Aida (© Guergana Damianova)
Lors de sa création, la production a été sévèrement huée par le public : qu’en pensez-vous ?
J’ai entendu, en effet, que la production avait fait scandale lors de sa création. Je comprends que le public ait pu réagir ainsi. Le public français aime les productions classiques, ou du moins, qui respectent le livret. De mon côté, j’admire également les metteurs en scène qui ont le courage d’aller au bout de leur idée, quand bien même cela leur vaudrait des sifflets.
Lorsque nous arrivons sur de nouvelles productions, nous ne savons jamais vraiment à quoi nous en tenir : parfois elles sont bonnes, parfois pas. Dans ce cas, il n’y a pas grand-chose que nous puissions faire. Quand je peux dire non, je le fais, mais c’est rare ! Mais le plus important à mon sens est que la mise en scène soit faite de manière intelligente, ce qui est le cas, en l’occurrence, de cette production d’Olivier Py. Ce n’est pas ce à quoi l’on s’attend en allant voir Aida : on imagine plutôt voir le folklore qui entoure cette œuvre et le public attend cela. Il ne le trouvera pas sur cette production, mais c’est intéressant tout de même car la mise en scène est très réfléchie.
Dans tous les cas, Olivier Py étant absent, nous n’avons rien changé à la production par rapport à sa création. Chaque interprète apporte toutefois sa spécificité : ce sera donc sans doute malgré tout très différent.
Vous est-il déjà arrivé de voir l’une de vos représentations interrompue par des huées ?
Cela ne m’est jamais arrivé. J’ai déjà participé à des productions sifflées durant les saluts, à la fin de la soirée, mais jamais au milieu de l’œuvre. J’espère que je n’aurais jamais à expérimenter cela ! J’imagine que cette fois, les spectateurs ont réservé leur place en connaissance de cause et qu’ils sauront à quelle type de mise en scène s’attendre. J’espère qu’ils profiteront du décor qui est splendide et penseront simplement à la fabuleuse distribution et au magnifique orchestre qu’ils entendront. S’ils n’aiment pas la mise en scène, ils n’auront qu’à fermer les yeux et écouter la musique !
L’absence du metteur en scène, Olivier Py, change-t-elle quelque chose à votre manière de travailler ?
L’assistant qui dirige les répétitions est très compétent. Il a l’habitude de travailler avec Daniel Oren, qui est très présent, et avec l’Opéra de Paris. Comme la production existe déjà, nous n’avons qu’à appliquer les indications rédigées à l’époque de la création. Par ailleurs, tous les chanteurs ont déjà interprété leur rôle à de nombreuses reprises et sont expérimentés. Nous trouvons donc rapidement la meilleure manière de faire les choses.
Aida marque vos débuts à l’Opéra de Paris : était-ce quelque chose que vous attendiez particulièrement ?
Oui, vraiment ! Il s’agit même de mes débuts en France dans une production mise en scène. Je n’avais jusqu’ici chanté ici qu’en concert. Je connais bien Stéphane et Ilias [Stéphane Lissner, Directeur de l’Opéra de Paris et Ilias Tzempetonidis, Directeur du Casting de l’Opéra de Paris, ndlr] qui étaient à la Scala lorsque j’y ai débuté ma carrière. Ils m’ont accordé une telle confiance et m’ont offert une telle opportunité en me faisant chanter Carmen face à Jonas Kaufmann que je suis très heureuse de les retrouver. J’ai d’ailleurs beaucoup de projets à venir ici : Dalila et Carmen la saison prochaine, puis le Trouvère la saison suivante. J’aime la ville, mais qui ne l’aimerait pas ?
Justement, voulez-vous nous parler de cette production de Samson et Dalila de Camille Saint-Saëns ?
Il s’agira d’une nouvelle production de Damiano Michieletto, ce qui m’enthousiaste beaucoup car j’ai vu beaucoup de ses travaux, j’ai assisté à toutes les répétitions de son Paillasse / Cavalleria Rusticana à Covent Garden, et j’ai un grand respect pour son travail. Il a toujours une vision originale et intelligente des œuvres. Ce sera également l’occasion de travailler à nouveau avec Sacha Antonenko.
Dalila est un personnage que vous avez déjà interprété à plusieurs reprises : qu’aimez-vous chez cette femme complexe ?
J’aime interpréter des femmes fortes et intelligentes. C’est le cas d’Amneris et de Carmen également. Certes, elles utilisent la violence, comme Dalila et Amneris, ou leur corps, comme Carmen, mais là n’est pas le sujet. Ces œuvres parlent de pouvoir et de liberté. En l’occurrence, Dalila est prête à tout pour sauver son peuple. Ayant moi-même l’amour de ma patrie, je comprends qu’il faille parfois faire des choses terribles pour sauver les siens. Les gens n’aiment pas ce personnage parce qu’elle trahit Samson, mais de son point de vue, elle agit pour le bien de son pays, ce qui suscite mon admiration.
Il s’agira de votre première collaboration avec Philippe Jordan : à quoi vous attendez-vous ?
Je suis un petit peu intimidée. Je sais qu’il est très exigent, mais je suis convaincue que ce sera une très belle collaboration. Travailler avec des directeurs aussi brillants est passionnant. Je chercherai comme toujours à créer une relation de travail unique et particulière avec lui.
Vous reviendrez en mars pour Carmen dans la production de Calixto Bieito que vous connaissez déjà pour l’avoir chantée à Turin : quel est votre sentiment sur cette version de l’œuvre de Bizet ?
Il s’agit encore d’une mise en scène très intelligente et très intéressante, qui peint la réalité du monde de manière crue. Si l’on s’en réfère au roman de Mérimée, il n’y a rien de romantique. Le personnage de Micaëla n’y existe d’ailleurs pas. Il parle plutôt de sang, de chair, de jalousie et d’une utilisation du sexe comme d’une arme pour contrôler les gens. C’est cela que Calixto a cherché à explorer dans sa mise en scène, qui met du coup en avant le côté vulgaire de Carmen. On y voit de la nudité, du sexe. C’est très proche de la vérité : les relations homme-femme ne se nourrissent pas que de sentiments, il est également question de sexualité. Au premier abord, j’ai été choquée par le naturalisme de la production, tout en l’appréciant énormément à la fois. Le folklore andalou est mis de côté pour se concentrer sur la relation extrêmement forte qui unit Carmen à ses amis Mercedes, Frasquita, Remendado et Dancaïre, ainsi que celle qui l’unit à Don José, qui est toute aussi forte, mêlant à la fois de l’amour et de la haine. Tout le monde n’aimera pas cette vision, mais elle est très proche de la réalité.
Carmen mis en scène par Calixto Bieito :
Est-elle également proche de votre propre perception du personnage ?
J’ai cette vision d’une femme forte qui a des principes dont elle ne déroge à aucun prix : elle préfère mourir plutôt que de revenir avec un homme qu’elle aime pourtant. A titre personnel, je peine à d’ailleurs à comprendre cette réaction : je ne serais certainement pas prête à mourir pour ce type de principes. Elle aime la liberté plus que tout et elle est prête à tout pour la préserver. Elle ne veut dépendre de personne, et d’aucun homme, notamment. Particulièrement si l’homme est jaloux et possessif comme Don José.
Ma vision de l’œuvre est sans doute moins emprunte de vulgarité que celle de Calixto. Par exemple, nous avions beaucoup discuté avec ses assistants lors de la reprise de la production à Turin sur l’opportunité de lui faire enlever sa culotte pour empêcher Don José de partir à la fin de l’acte II. J’ai fini par le faire car Calixto n’était pas là et que ses assistants jugeaient qu’il s’agissait d’une image forte qui ne pouvait pas être supprimée. Mais à mon sens, Carmen n’a pas besoin de cela : son aura lui suffit à imposer à un homme de rester.
Savez-vous combien de fois vous avez chanté Carmen ?
J’ai sans doute chanté le rôle au moins 200 fois dans 30 productions différentes.
En tant que spécialiste du rôle, quelle est l’interprète de Carmen qui vous impressionne le plus ?
Je n’ai jamais assisté à une représentation live de Carmen. En revanche, j’ai vu Garanca interpréter le rôle en vidéo, elle est une incroyable Carmen. J’ai également vu Anna Caterina Antonacci durant des répétitions à Covent Garden : elle est superbe aussi.
Parvenez-vous encore à apprécier la partition après 200 représentations ?
C’est une question qui m'est souvent posée. Je ne suis pas lasse de jouer ce rôle car la musique est si belle et si riche que je découvre de nouvelles finesses à chaque nouvelle interprétation. Chaque nouveau chef et chaque nouveau metteur en scène avec lequel je travaille me permet d’explorer de nouvelles facettes de l’œuvre, qui ravivent mon intérêt. La Habanera que tout le monde connaît par cœur, par exemple, peut toujours être interprétée d’une manière différente. Il y a mille façons de chanter cet air. Mon travail consiste à les identifier afin de proposer quelque chose de neuf à chaque production.
Anita Rachvelishvili chante la Habanera extraite de Carmen :
Au mois de décembre prochain, vous prendrez le rôle d’Azucena dans le Trouvère de Verdi : voyez-vous ce rôle comme une étape dans votre exploration du répertoire verdien ?
Pas vraiment. L’étape importante était Amneris. Azucena n’est pas plus difficile : le rôle correspond parfaitement à ma voix. La principale difficulté du rôle consiste à trouver la bonne dynamique afin d’en proposer une interprétation captivante : nous avons tous Stride la vampa en tête. J’ai donc commencé à travailler depuis un long moment afin de trouver la couleur et l’énergie qui rendront mon interprétation intéressante et différente.
La vraie prochaine étape sera la Princesse Eboli dans Don Carlos, que je chanterai en 2020 à Chicago. J’attends pour ce rôle, car j’ai encore besoin de beaucoup travailler pour pouvoir l’aborder. En dehors de cela, rien de nouveau n’est prévu dans le répertoire verdien. Mes projets m’emmèneront plutôt vers une nouvelle production à New York d’Adriana Lecouvreur et vers mes débuts en Santuzza à Rome dans deux ans [dans Cavalleria Rusticana de Mascagni, ndlr], que j’attends avec impatience et que je prépare déjà car j’adore cette partition.
Vous avez souvent exploré le répertoire russe : continuerez-vous à y prendre de nouveaux rôles ?
J’apprécie vraiment ce répertoire. Les compositeurs russes ont une façon très spécifique et très belle d’écrire pour les mezzo-sopranos. Les rôles que j’ai interprétés correspondaient toujours parfaitement à ma voix, qu’il s’agisse de Lyubava [dans Sadko de Nikolai Rimsky-Korsakov, ndlr], Marfa [dans la Khovanshchina de Modeste Moussorgski, ndlr] ou encore Konchakovna [dans le Prince Igor d’Alexander Borodin, ndlr]. Pour le coup, ce sont des femmes fragiles mais passionnantes. La musique est toujours magnifique. Je n’ai aucune prise de rôle de prévue, même si j’imagine que je m’attaquerais un jour à Boris Godounov [de Modeste Moussorgski, ndlr]. Le problème, c’est que la scène de Marina est souvent supprimée, ce qui est d’ailleurs vraiment triste ! La seule production planifiée dans le répertoire russe est une Khovanshchina à Madrid dans deux ans.
Anita Rachvelishvili chante Prince Igor :
Au-delà de Carmen et Dalila, vous interprétez régulièrement d'autres rôles du répertoire français. En avez-vous de nouveaux en vue ?
J’ai un rêve : interpréter Charlotte dans Werther de Massenet, l’un des plus beaux rôles de tout le répertoire. L’opéra entier est splendide. J’espère vraiment que je parviendrai à aborder ce rôle un jour.
Si vous n’étiez pas contrainte par votre voix, quel rôle souhaiteriez-vous interpréter ?
J’adore Tosca ! Bien sûr, je ne le chanterai jamais, mais si je pouvais changer de voix, je choisirais ce rôle.
Quand avez-vous compris que vous deviendriez chanteuse lyrique ?
J'ai commencé à chanter très jeune. Un jour, lorsque j'avais 17 ans, un ami de mon père m'a conseillé d'essayer le chant lyrique, ce que j'ai fait. Le professeur que nous avons rencontré a confirmé que j'avais des prédisposition. Cela ne m'enthousiasmait pas plus que cela : je voulais faire du jazz, mais mes parents ont insisté alors je me suis inscrite au Conservatoire. Mon premier concert a été une expérience terrible : personne n'a réussi à cerner ma voix. J'étais rongée par le trac. C'est un peu plus tard, après avoir vu une représentation de Don Giovanni de Mozart que j'ai compris que j'aimais l'opéra. Les concerts suivants ont été de mieux en mieux. Aujourd'hui, je ne ressens plus le trac.
Vous avez été propulsée sur le devant de la scène par votre interprétation de Carmen pour la réouverture de la Scala en 2009. Vous étiez face à Jonas Kaufmann et la représentation était retransmise en direct à la télévision. Les critiques vous ont encensée : comment avez-vous vécu cet événement ?
Quand j'ai appris que j'avais été choisie, j'ai été sonnée. Je réagis généralement de manière assez calme. J'ai compris dès que Daniel Barenboim a eu cette idée folle de confier le rôle à une gamine de 25 ans qu'il s'agissait d'un tournant. Je ne pouvais pas refuser car c'est impossible de dire non à la Scala. Je savais que j'étais capable de le faire. J'ai passé une année entière à travailler : j'ai étudié le livre de Mérimée, je suis venue à Paris travailler avec Madame Janine Reiss, j'ai pris des cours de français, je me suis plongée dans la partition et dans le livret. Je savais que si cela se passait bien, ma carrière serait lancée, mais que sinon, elle seraient finie le jour même. Heureusement, je suis toujours là aujourd'hui !
Prêtez-vous attention aux critiques ?
Bien sûr. Lorsqu'elle sont intéressantes, je les prends en compte. Si je peux améliorer mon interprétation, je le fais. C'est toujours intéressant d'avoir un retour sur le travail que je fais.
Quels sentiments ressentez-vous au moment de vous présenter face au public lors des saluts ?
C'est toujours le moment le plus incroyable de la soirée. Je travaille pour cela ! Quand ma performance est bonne et que j'entends les gens applaudir et crier, cela me donne énormément d'énergie et d'envie de continuer à donner le meilleur de moi-même. Nous avons une chance incroyable de faire un métier que nous aimons et d'avoir la possibilité de rendre les gens heureux. Car c'est toujours ce que nous essayons de faire : faire oublier aux spectateurs leurs problèmes et qu'ils passent un moment agréable et intéressant.
Votre carrière a débuté il y a sept ans. Comment vous imaginez-vous dans sept ans ?
J'espère que je chanterai la Princesse Eboli souvent ! J'aimerais continuer à faire du jazz et de la comédie musicale, comme je le fais aujourd'hui. Qui sait, peut-être aurais-je aussi débuté dans le répertoire wagnérien ? J'aimerais bien mais ce n'est pas sûr car je voudrais encore faire beaucoup de bel canto. Lorsque j'ai commencé ma carrière, j'ai dit à mon agent que je commencerai Wagner dix ans plus tard. Il ne l'a pas oublié et m'a relancée pour une prise de rôle en 2019. Mais je réalise aujourd'hui que je ne suis pas prête à le faire, même si ma voix me le permettrait. En effet, il n'y a pas de retour possible au bel canto une fois que l'on aborde Wagner. Généralement, les chanteuses commencent par Donizetti et Rossini puis abordent Verdi dans un second temps. Mais ma voix est assez lourde et donc plus adaptée à Verdi : je dois travailler ma technique pour aborder des rôles plus légers. Je m'y attelle pour aborder un jour La Favorite de Donizetti.
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