Roberto Rizzi-Brignoli s'est formé en assistant Riccardo Muti (comme Speranza Scappucci dont notre grande interview paraîtra dans quelques jours) pour le répertoire symphonique et l'opéra. Sa carrière internationale personnelle est lancée durant la saison 1997-1998 lorsque La Scala de Milan lui confie la direction de Lucrezia Borgia (Donizetti).

Dès lors, il fait le tour du monde des grandes maisons lyriques, en revenant toujours vers son centre de gravité Italien (Arènes de Vérone, Opéras de Gênes, Rome, Pomeriggi Musicali à Milan, les Cameristi de la Scala, Orchestre Toscanini de Parme). Mais, comme l'indique notre lyricographie complète, le public français a pu l'applaudir en pas moins de six théâtres d'opéra : Avignon, Dijon (notre compte-rendu de Simon Boccanegra mis en scène par Philipp Himmelmann), Lille (Nabucco par Marie-Eve Signeyrole), Marseille (Rigoletto deux mois après Turandot par Charles Roubaud, Le Barbier de Séville par Laurent Pelly), Toulon (La Fille du Régiment par Vincent Vittoz), Metz (La Bohème par Paul-Émile Fourny). Il a également été à la baguette de l’Orchestre National de France, l’Orchestre National de Bordeaux, l’Orchestre de l’Opéra de Lyon.

Cette saison 2019/2020 qui le mène à Mannheim, Berlin, Oviedo, Essen, Hamburg et de nouveau Metz, lui offrira donc également l'ancrage d'un poste de Directeur Musical dès janvier 2020, au Teatro Municipal de Santiago du Chili (et de son Orchestre Philharmonique), inaugurant son mandat avec Lucia di Lammermoor en juillet. Viendront également Le Lac des cygnes de Tchaïkovski et un concert Haydn-Beethoven-Berlioz.