1 | Baker, Bartoli Berganza & DiDonato
2 | Garanca, Horne & Koch
3 | Lipovsek, Ludwig & Rachvelishvili

Elina Garanca « L'amour est un oiseau rebelle », Carmen de Bizet

Elina Garanca est sans conteste l'une des mezzos les plus en vue du moment, avec Cecilia Bartoli. La lettone est internationalement reconnue avec La Clémence de Titus de Mozart, donné au Festival de Salzbourg : elle n'a que 27 ans. S'ensuivent les premiers rôles dans Werther de Massenet, Carmen de Bizet et Cavalleria Rusticana de Mascagni. Elle se distingue de ses homologues particulièrement grâce à ses talents de comédienne. L'air qui lui est associé la représente en Carmen (elle avait confié lors d'une interview accordée à Ôlyrix qu'une rencontre avec des bohémiens en Espagne l'avait aidée à nourrir son personnage) : à l'heure de sortie des cigarières, Carmen chante sa fierté et son refus d'être apprivoisée par quiconque, avant de lancer une rose à Don José, incarné ici par Roberto Alagna.

Marilyn Horne "Pensa alla Patria", L'Italienne à Alger de Rossini

Marilyn Horne rejoint ce top 10 des meilleures mezzos. Pourtant, l'Américaine commence par travailler les rôles pour soprano avant de se tourner vers une tessiture plus grave. Le répertoire belcantiste étant un point majeur dans sa carrière, elle se fait remarquer dans des opéras de Rossini et de Bellini. Dans l'extrait proposé, Marilyn Horne chante Isabella dans L'Italienne à Alger : elle se rend à Alger pour délivrer son fiancé Lindoro des mains de Mustafa. Alors entourée par des esclaves italiens détenus dans la cité maghrébine, elle les encourage et soulève leur espoir en se souvenant de leur patrie.

Sophie Koch "Smanie implacabili", Cosi fan tutte de Mozart

La Française Sophie Koch se fait rapidement connaître (après avoir décroché le premier prix du Conservatoire de Paris) en interprétant des rôles mozartiens. Elle chante un répertoire très varié (de Berlioz à Wagner) et dans les plus grandes scènes d'opéra. L'air proposé et dédié à la chanteuse la montre en Dorabella (Cosi fan tutte), faisant alors éclater son désespoir après le départ de son fiancé dans l'armée. Despina, sa servante, ne comprend pas cet amour si ardent. Dorabella ignore qu'elle est prise avec sa sœur dans la manigance de Don Alfonso, faisant en sorte d'éloigner leurs fiancés pour tester leur fidélité.