Personnages
Siegfried
Tessiture
Ténor dramatique
Description du personnage
Fils de Sieglinde et Siegmund, uni à Brünnhilde
Analyse du personnage
Au début du Crépuscule des Dieux, Siegfried part à la conquête de nouveaux exploits après en avoir réalisé plusieurs dans la précédente journée de L'Anneau des Nibelungen (Siegfried). Bien que Brünnhilde lui ait donné son savoir, Siegfried se fait piéger par Hagen et boit le philtre d'amour que lui tend Gutrune. Le héros perd alors tout libre-arbitre et n'agit que selon les recommandations de Hagen : il défend sans vergogne son « amour » pour Gutrune, quitte à mentir à Brünnhilde lorsqu'il la revoit chez les Gibichungen. Le thème de l'amnésie fait presque office d'annonce du prochain Heldentenor wagnérien, Parsifal, bien que dans le Crépuscule des Dieux, Siegfried soit avant tout victime du complot de Hagen. Aveuglé pendant tout l'opéra par le philtre de Gutrune, Siegfried agit sans réfléchir, y compris lorsqu'il est confronté aux filles du Rhin au début de l'acte III, puisqu'il refuse de leur rendre l'Anneau. Ce n'est que pendant son agonie qu'il reprend ses esprits et appelle Brünnhilde pour qu'elle lui offre le salut.
Brünnhilde
Tessiture
Soprano dramatique
Description du personnage
Fille de Wotan et d'Erda, ancienne Walkyrie, unie à Siegfried
Analyse du personnage
À la fin de la deuxième journée de L'Anneau des Nibelungen (Siegfried), Brünnhilde a cédé à Siegfried, venu à elle pour braver les flammes de son rocher et connaître la peur. Brünnhilde est désormais femme : elle a perdu « le fond virginal de sa force » et a transmis à son héros « le riche trésor des runes sacrées ». Mue par l'amour, elle refuse de céder l'Anneau que son bien-aimé lui a offert et de venir en aide aux Dieux du Walhalla, et du même coup à son propre père, Wotan. Mais dès la fin de l'acte I, Brünnhilde est victime d'une première tromperie de Siegfried (sous les traits de Gunther) et pense qu'il s'agit d'un coup de Wotan. Puis à l'acte II, la trahison est cette fois-ci exposée devant la foule venue fêter son mariage forcé avec le roi des Gibichungen. L'esprit vengeur de la femme dont l'honneur a été bafoué est sans appel : Brünnhilde réclame la mort de Siegfried et glisse à Hagen le point faible de son bien-aimé. Ce n'est qu'à la mort de Siegfried que son savoir lui revient et qu'elle prend conscience que la rédemption est entre ses mains. Son grand monologue final, qui n'est pas sans rappeler l'intervention de sa sœur Waltraute, chante l'exaltation suprême et l'amour rédempteur avant de s'immoler et laver l'Anneau de la malédiction par le feu.
Hagen
Tessiture
Basse profonde
Description du personnage
Fils d'Alberich et de Grimhild, demi-frère de Gunther et Gutrune
Analyse du personnage
De même que Wotan a engendré une descendance pour récupérer l'Anneau, Alberich se sert de son fils Hagen pour le servir, ce qui explique pourquoi le demi-frère de Gunther et de Gutrune détient tant d'informations sur Siegfried au début de l'acte I. Contraint dans le rôle du calculateur aux intentions machiavéliques, c'est un personnage sombre qui n'agit jamais aux côté de Gunther ou Siegfried, prétextant que son rang de bâtard n'est pas digne de leur lignée, mais préfère toujours agir dans l'ombre : il conseille à Gutrune de donner un philtre magique à Siegfried, et il tue ce dernier par derrière. Hagen a une longueur d'avance sur le reste des personnages et maîtrises toutes les ficelles jusqu'à la dernière scène de l'opéra : Brünnhilde, certes vengée de la trahison de Siegfried, l'empêche de récupérer l'Anneau. Dans une ultime tentative désespérée, Hagen se jette en vain dans le Rhin pour dérober le précieux objet aux filles du Rhin.
Waltraute
Tessiture
Mezzo-soprano dramatique
Description du personnage
Walkyrie, sœur de Brünnhilde
Analyse du personnage
Waltraute est la seule Walkyrie à revenir vers Brünnhilde, sa sœur déchue et à présent humaine, s'échappant du Walhalla malgré l'interdiction de Wotan. Son audace n'est pas sans rappeler celle de l'ancienne Walkyrie qui, par sa propre volonté, veut elle aussi agir pour le bien de Wotan. Waltraute appelle sa sœur à la raison à travers un récit personnel et tourmenté qui relate la déchéance de Wotan, ce dernier n'aspirant qu'à disparaître avec la malédiction de l'anneau. Le fait que Waltraute ne soit pas messagère et qu'elle soit venue de son propre chef se reflète dans la sincérité de son récit ainsi que dans les états psychologiques qu'elle traverse successivement, qui lui confèrent un caractère à la fois sensible et tragique.
La première Norne
Tessiture
Contralto
Analyse du personnage
Les Trois Nornes sont des « femmes de haute stature » et sont toutes trois filles d'Erda, la déesse-mère de la Terre. Mais contrairement à leur mère, les trois Nornes n'ont pas un savoir omniscient mais sont dépendantes du fil des runes : la première tisse le passé, la deuxième le présent et la troisième le futur, se relayant pour tracer et lire les destinées du monde divin et terrestre. La malédiction finit par les atteindre aussi puisque la corde se brise au moment où la troisième Norne tente de lire ce qu'il advient de l'Anneau, réalisant les paroles énoncées par Brünnhilde (« Nornes, rompez le fil des runes », dans l'acte III de Siegfried). Elles finissent par rejoindre leur mère qui, elle aussi, a perdu son savoir et repose dans un sommeil éternel sous terre.
La deuxième Norne
Tessiture
Mezzo-soprano dramatique
Analyse du personnage
Les Trois Nornes sont des « femmes de haute stature » et sont toutes trois filles d'Erda, la déesse-mère de la Terre. Mais contrairement à leur mère, les trois Nornes n'ont pas un savoir omniscient mais sont dépendantes du fil des runes : la première tisse le passé, la deuxième le présent et la troisième le futur, se relayant pour tracer et lire les destinées du monde divin et terrestre. La malédiction finit par les atteindre aussi puisque la corde se brise au moment où la troisième Norne tente de lire ce qu'il advient de l'Anneau, réalisant les paroles énoncées par Brünnhilde (« Nornes, rompez le fil des runes », dans l'acte III de Siegfried). Elles finissent par rejoindre leur mère qui, elle aussi, a perdu son savoir et repose dans un sommeil éternel sous terre.
La troisième Norne
Tessiture
Soprano dramatique
Analyse du personnage
Les Trois Nornes sont des « femmes de haute stature » et sont toutes trois filles d'Erda, la déesse-mère de la Terre. Mais contrairement à leur mère, les trois Nornes n'ont pas un savoir omniscient mais sont dépendantes du fil des runes : la première tisse le passé, la deuxième le présent et la troisième le futur, se relayant pour tracer et lire les destinées du monde divin et terrestre. La malédiction finit par les atteindre aussi puisque la corde se brise au moment où la troisième Norne tente de lire ce qu'il advient de l'Anneau, réalisant les paroles énoncées par Brünnhilde (« Nornes, rompez le fil des runes », dans l'acte III de Siegfried). Elles finissent par rejoindre leur mère qui, elle aussi, a perdu son savoir et repose dans un sommeil éternel sous terre.
Alberich
Tessiture
Baryton-Basse
Description du personnage
Ancien roi des Nibelungen, père de Hagen
Gunther
Tessiture
Baryton-Basse
Description du personnage
Fils légitime de Grimhild, frère de Gutrune
Gutrune
Tessiture
Soprano dramatique
Description du personnage
Fille légitime de Grimhild, sœur de Gunther
Woglinde
Tessiture
Soprano
Description du personnage
Fille du Rhin
Wellgunde
Tessiture
Mezzo-soprano
Description du personnage
Fille du Rhin
Flosshilde
Tessiture
Alto
Description du personnage
Fille du Rhin