Top 10 des barytons
1 |Fischer-Dieskau, Gerhaher, Gobbi et Goerne
2 |Hampson, Hvorostovsky et Nucci
Dietrich Fischer-Dieskau « Auf der Donau », lied de Schubert
En cinquante années de carrière, Dietrich Fischer-Dieskau aborde un grand nombre de rôles issus d’un répertoire très varié. Il interprète aussi bien du baroque, que de la musique contemporaine ou des opéras verdiens. En 1971, il est le premier chanteur allemand en Israël aux côtés de Daniel Barenboim sur la scène de l’auditorium Mann de Tel Aviv. Il est également un des chanteurs ayant le plus enregistré de disques, notamment l’intégrale des lieder de Schubert. Il chante ici « Auf der Donau » de Schubert accompagné par le pianiste Sviatoslav Richter en 1978.
Christian Gerhaher « Donne mie, la fate a tanti », Cosi fan tutte de Mozart
L’allemand Christian Gerhaher suit des master classes de Dietrich Fischer-Dieskau lors de sa formation lyrique. Ainsi, il chante de l’opéra mais également du lied. A l’opéra, il a notamment interprété le répertoire mozartien (Cosi fan tutte, Les Noces de Figaro) et wagnérien. Dans cet extrait de Cosi fan tutte, Christian Gerhaher chante Guglielmo avec l’air « Donne mie, la fate a tanti » où le personnage commente la façon dont on devrait traiter les femmes infidèles.
Tito Gobbi « Largo al factotum », Le Barbier de Séville de Rossini
La carrière de Tito Gobbi débute en 1935 mais c’est à partir des années 1940-1950 que l’italien se produit sur les grandes scènes internationales telles que Rome, La Scala, Covent Garden, l’Opéra de Paris ou encore le Met. En 1957, il interprète « Largo al factotum » du rôle-titre du Barbier de Séville de Rossini sous la baguette d’Alceo Galliera, un des airs de baryton les plus difficiles à chanter.
Matthias Goerne « An Sylvia », lied de Schubert
Tout comme Tito Gobbi, Matthias Goerne est un habitué des grandes scènes internationales. Ayant de même étudié le chant avec Dietrich Fischer-Dieskau, l’allemand est un spécialiste du lied. Il a notamment interprété les lieder de Schubert dont « An Sylvia » sous la baguette de Manfred Honeck à la Phiharmonie de Berlin en 2016.
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