Le Centre Lyrique Clermont-Auvergne fête en 2018/2019 le vingtième anniversaire de sa saison lyrique avec un hommage à la vie, six opéras (sur cinq siècles), trois concerts, deux spectacles musicaux, un Concours international de Chant, une exposition, deux spectacles jeune public, des rencontres, conférences, projections, ateliers à l'Opéra-théâtre et dans les Maisons de quartier, les médiathèques, avec des noms tels que Robert Carsen, Les Arts Florissants ou encore Pretty Yende :

​Pour la saison menant à un centenaire (et la dernière pour la direction de Laurent Spielmann), l'Opéra de Nancy propose un programme encadré par deux immenses classiques, avec des (re)créations :

Verdi (par trois fois), Cimarosa, Puccini, Rossini, Donizetti, Bellini, tout sera italien à l'Opéra de Liège, même l'opéra de Mozart... Tout ? Enfin presque, le compositeur gaulois Gounod fera figure d'exception, mais pour un Faust mis en scène par un italien et coproduit par Turin :

Dans la magnifique structure provisoire du Théâtre des Nations (celle-là même qui, à Paris, a tenu lieu de salle d’accueil à la Comédie Française lors de ses travaux de rénovation), le Grand Théâtre de Genève (lui-même en travaux) a proposé le 30 mars dernier une exécution de Manon Lescaut, un ouvrage moins donné que d’autres œuvres de Puccini. L’Orchestre et le Chœur du Teatro Regio de Turin, placés sous la direction du Maestro Gianandrea Noseda, en ont proposé une magistrale version de concert, avec une escouade de solistes plus que convaincants, au premier rang desquels Maria José Siri (Manon), Gregory Kunde (Des Grieux), Dalibor Jenis (Lescaut, le frère de Manon), Carlo Lepore (Geronte di Ravoir).