L'Opéra de Lyon rejoint à son tour la billetterie d'Ôlyrix
Ôlyrix ouvre aujourd'hui un nouveau partenariat avec l'Opéra de Lyon. Au titre de celui-ci, les places des spectacles lyriques de la saison lyonnaise seront disponibles sur le site à compter d'aujourd'hui (à partir de 14 €). Afin de vous aider à choisir vos spectacles, nous passons en revue pour vous le programme de la saison.
Une saison opératique riche et variée
Jusqu'au 22 octobre, Kazushi Ono dirige une distribution de haute-volée dans La Damnation de Faust : Charles Workman dans le rôle de Faust, Kate Aldrich dans celui de Marguerite et Laurent Naouri en Méphistophélès. Le jeune metteur en scène hongrois David Marton, se remet ici à l'ouvrage après Capriccio en 2013 et Orphée et Eurydice de Gluck en mars dernier.
Charles Workman dans la Damnation de Faust © Bertrand Stofleth
L'Homme qui prenait sa femme pour un chapeau entamera le mois de novembre au Théâtre de la Croix-Rousse. Et c'est à Dominique Pitoiset qu'il revient de mettre en scène l'opéra de Michael Nyman.
Au mois de décembre, place à Offenbach ! L'Opéra de Lyon donnera à nouveau Mesdames de la Halle monté par Jean Lacornerie, une reprise de mai 2012, en alternance avec une nouvelle production du Roi Carotte dont la mise en scène a été confiée à Laurent Pelly. Julie Boulianne (Robin-Luron) et Chloé Briot (Rosée du soir) feront leurs débuts à l'Opéra de Lyon ; Christophe Mortagne campera Le Roi Carotte ; la grande Felicity Lott incarnera la méchante sorcière Coloquinte ; le ténor Yann Beuron sera Fridolin XXIV. Le chef Nicholas Jenkins dirigera Mesdames de la Halle, tandis que le jeune Victor Aviat conduira Le Roi Carotte.
L'Empereur d'Atlantis mis en scène par Richard Brunel © Jean-Louis Fernandez
Lady Macbeth de Mzensk viendra ouvrir l'année 2016 de l'Opéra de Lyon. Monté par Dmitri Tcherniakov, l'opéra composé par un Chostakovitch presque trentenaire dans l'entre-deux-guerres, porte une héroïne envahie par son criant désir de liberté, dans un monde ankylosé par des hommes aussi crus que cruels, aussi corrompus qu'immoraux. Tcherniakov remanie la mise en scène qu'il avait donnée en 2008 à Düsseldorf et fait de la place à cette femme qui paye son émancipation au prix du sang.
Il faudra attendre les frimas de mars pour assister à la création mondiale Benjamin, dernière nuit de Michel Tabachnik. Inspirée de la personnalité névrosée et phobique de Walter Benjamin, l’œuvre, pensée par le compositeur suisse sur le livret de Régis Debray, plante son action au moment où le philosophe fuit l'Europe pour les États-Unis. Le livret use de plusieurs langues : allemand pour Hanna Arendt (Michaela Kustekova), anglais pour Adorno (Karoly Szemeredy), français pour Gide (Gilles Ragon). La mise en scène a été mise entre les mains de John Fulljames, les décors dans celles de Michael Levine, tandis que la direction musicale a été confiée à Bernhard Kontarsky.
Pour clore l'année, l'Opéra de Lyon délivre une nouvelle production de L'Enlèvement au sérail. Pour son premier opéra, le Libanais Wajdi Mouawad, fervent admirateur de Sophocle, offre une vision épurée de l’œuvre de Mozart, dénuée de son atmosphère orientale, pour mieux exprimer la puissance des corps.
Les spectacles du Festival pour l'Humanité
Dans le cadre du Festival pour l'Humanité, Olivier Py signera la mise en scène de La Juive aux côtés de Pierre-André Weitz. L'oeuvre d'Halévy sera dirigée par Daniele Rustioni, qui succédera à Kazushi Ono à la tête de l'Orchestre de Lyon.
Deux œuvres viendront clore le festival : L'Empereur d'Atlantis de Viktor Ullmann -donné au TNP de Villeurbanne-, et Brundibar d'Hans Krasa, tout deux composés et répétés dans le camp de concentration de Terezin.
Perséphone mis en scène par Peter Sellars au Teatro Real © Javier del Real
En mai, le double programme Iolanta/Perséphone engagera un passage des ténèbres à la lumière, de l'isolement à la liberté. Mis en scène par Peter Sellars sur les décors du sculpteur George Tsypin, la production, créée en janvier 2012 au Teatro Real de Madrid, sera une nouvelle fois donnée sous la baguette de Teodor Currentzis (voir notre compte-rendu de sa reprise à Aix-en-Provence l'été dernier).
Des concerts et récitals de haute volée
Patrizia Ciofi incarnera le rôle-titre de Zelmira © Jean-Pierre Maurin
Les 8 et 10 novembre, Zelmira de Rossini sera donné en version de concert sous la baguette d'Evelino Pido. Patrizia Ciofi incarnera notamment le rôle-titre. Cinq récitals sont au programme : Ann Petersen interprétera des airs de Wagner et Strauss le 29 novembre 2015 sous la direction de Hartmut Haenchen (réservation ici) ; Sabine Devieilhe entouré de son mari Raphaël Pichon et l'Ensemble Pygmalion le 19 décembre (réservation ici) ; Natalie Dessay accompagné au piano par Philippe Cassard le 6 mars 2016 (réservation ici) ; le ténor Ian Bostridge pour Le Voyage d'hiver de Schubert le 10 avril 2016 (réservation ici) ; José Maria Lo Monaco chantera des airs de Bach et Haendel le 29 mai 2016 sous la direction de Stefano Montanari (réservation ici).
Retrouvez l'ensemble de la programmation sur la page de l'Opéra de Lyon.