Sir Bryn Terfel anobli par sa Majesté
Le baryton-basse gallois de 51 ans s’est dit immensément honoré d’accepter cet honneur qu’il portera avec fierté. Exprimant sa gratitude envers sa famille, ses fils, ses fans et le public, l’artiste a émis le souhait que cette récompense inspire de jeunes chanteurs et les renforce dans leurs rêves. Bryn Terfel s’est aussi avoué ému, aussi bien intimidé qu’enthousiasmé par un tel honneur.
En recevant sa lettre officielle, la star de l’opéra a tout d’abord cru qu’il s’agissait de ses tickets pour un match de rugby. Découvrant le cachet de la Reine d’Angleterre, le chanteur tonitruant est resté “sans voix”, une preuve du miraculeux pouvoir royal.
Son anoblissement vient comme une consécration après les honneurs déjà reçus : en 2003, il reçoit le titre de commandeur de l'ordre de l'Empire Britannique des mains du Prince de Galles, avant la “Queen's Medal for Music” en 2006.
Ces distinctions saluent un grand acteur de l’art et de la culture, aussi bien à l'international que sur le territoire britannique, et en particulier au Pays de Galles où il fonde en 2000, le Festival de Faenol qui accueille chaque année des chanteurs d'opéra à la renommée mondiale et des chanteurs populaires locaux. De plus, Bryn Terfel a toujours été un habitué et un indéfectible soutien de l'Opéra national du pays de Galles.
Sir Bryn Terfel rejoint ses illustres prédécesseurs parmi les artistes lyriques anoblis : son compatriote Gallois et de même tessiture Sir Geraint Llewellyn Evans (1922-1992), le baryton anglais Sir Thomas Allen (1944-), les sopranos australiennes Dame Nellie Melba (1861-1931) et Dame Joan Sutherland (1926-2010) ou encore le chef d’orchestre anglais Sir Simon Rattle.
Dites-nous en commentaires, quels artistes vous souhaiteriez décorer.