Les spectateurs d'opéra prennent nonchalamment les habituels tracts distribués sur le parvis de l'Opéra national de Lorraine : une publicité pour Voyage en Italie au Théâtre de la Manufacture, mais aussi un petit dépliant avec sur la couverture une assiette-pendule, indiquant midi (ou minuit) moins sept, qui semble d'abord liée à cette création mondiale : 7 Minuti d'après Stefano Massini (les ouvrières doivent y perdre sept minutes sur leur pause quotidienne). La fourchette et le couteau encadrant l'assiette détonnent (annonçant l'heure de "passer à table" et une comparaison animalière), sans parler de la lecture du texte "signé" faussement du metteur en scène de ce spectacle, Michel Didym se dénonçant comme un "porc", devant "se soigner". Le texte imprimé sur une page et demie d'un format proche du A4 poursuit la "fausse confession", dixit : « Était-ce un viol, une agression sexuelle, un abus de position dominante ? » commis contre une jeune aspirante actrice, avec différents détails glaçants.

Le directeur de l'Opéra national de Lorraine, Laurent Spielmann s'est adressé au public juste avant le début du spectacle, pour affirmer que ce document n'est bien entendu aucunement en lien avec l'Opéra national de Lorraine, que ce n'était pas grave et qu'il souhaitait à tous une bonne soirée.

Michel Didym a dénoncé vigoureusement cette accusation anonyme qu'il qualifie de "calomnieuse et diffamatoire" dans les colonnes de L'Est Républicain et annonce qu'il portera plainte.