Argument
Acte I
Entouré de bergers et de nymphes, Orphée pleure la mort d’Eurydice (« Ah! dans ce bois tranquille et sombre »). Orphée chasse ses compagnons, souhaitant être seul pour vivre sa douleur : il résout de descendre jusqu’aux enfers chercher son Eurydice (« Objet de mon amour »). L’Amour lui apparaît et lui annonce que les dieux, touchés par sa complainte, l’autorisent à descendre aux enfers trouver Eurydice (« L'amour vient au secours de l'amant »). L’Amour édicte cependant une condition émise par les dieux : il ne pourra poser son regard sur son amante avant d’avoir quitté les enfers (« Soumis au silence »).
Acte II
Orphée est accueilli à l’entrée des enfers par les furies, mais il parvient à les adoucir par son chant (« Quel est l'audacieux »). De son côté, Eurydice contemple la contrée enchanteresse réservée aux Ombres Heureuses (« Cet asile aimable et tranquille »). Les bienheureux héros introduisent Orphée dans ce lieu enchanteur (« Viens dans ce séjour paisible »).
Acte III
Orphée vient chercher sa bien-aimée. Mais cette dernière lui reproche de fuir son regard, croyant sa tendresse perdue, et refuse de le suivre (« Viens ! Suis un époux qui t'adore »). Les deux époux se trouvent étreints par le tourment (« Fortune ennemie, Quelle barbarie ! »). N’y résistant plus, Orphée regarde sa bien-aimée, la perdant ainsi à jamais. Il est aussitôt pris d’un profond remord (« J'ai perdu mon Eurydice »). Alors qu’il pense à se donner la mort, l’Amour paraît de nouveau, arrêtant son geste. Touché par sa fidélité, l’Amour lui rend son Eurydice : le couple se retrouve sous le regard protecteur de l’Amour (« Tendre amour, que tes chaînes »). Bergers et bergères fêtent le triomphe de l’Amour (« L'amour triomphe »).