Argument
Prologue
À Bath, ville thermale du sud-ouest de l’Angleterre, au milieu du XVIIIe siècle, Monsieur Beaucaire, perruquier français, reçoit régulièrement des membres de l’aristocratie anglaise venant chez lui parier de l’argent au jeu. Le Duc de Winterset, notamment, est un habitué. Mais Beaucaire le surprend en train de tricher : il accepte de ne pas ternir la réputation du noble anglais à une condition : le Duc de Winterset devra présenter Beaucaire (sous le nom de Duc de Châteaurien) à la belle Lady Mary Carlisle dont il est secrètement amoureux. Le Duc de Winterset est bien contraint d’accepter.
Acte 1
Beaucaire est présenté à Lady Mary lors d’une fête. Personne ne reconnaît le perruquier français sous son costume de Duc de Châteaurien. Le Duc de Winterset, lui aussi épris de Lady Mary, provoque un duel entre Monsieur Beaucaire et un des ses hommes de main, le capitaine Badger. Beaucaire accepte le duel et en revient vainqueur.
Acte 2
Le duc de Winterset profite d’une fête donnée par le financier Bantison en l’honneur de Lady Mary pour tenter de ruiner les plans de Monsieur Beaucaire : il révèle en effet son identité aux invités et charge plusieurs de ses hommes de main de l’attaquer. Beaucaire se défend mais revient blessé. Lady Mary apprend que l’homme dont elle est tombée amoureuse n’est qu’un imposteur lui ayant caché sa véritable identité. Touchée dans son orgueil, elle se retire, laissant Beaucaire blessé et désespéré.
Acte 3
Au casino de Bath. Winterset a presque triomphé. Cependant, Lady Mary ne parvient pas à chasser de son esprit l’image de Monsieur Beaucaire, et dès qu’elle se retrouve en sa présence, elle comprend qu’elle l’aime sincèrement et se dit prête à fuir avec lui en France. Winterset tente de rallumer l’hostilité de l’aristocratie anglaise contre Beaucaire, mais on annonce alors l’arrivée du Marquis de Mirepoix, ambassadeur de France, lequel vient annoncer que Monsieur Beaucaire n’est autre que Louis-Philippe d'Orléans, cousin du Roi de France qui l’avait momentanément exilé en Angleterre – mais qui le rappelle maintenant à la cour de France. L’assemblée s’agenouille devant « Monsieur Beaucaire », qui a gagné tout à la fois son combat contre le Duc de Winterset, mais aussi la main de Lady Mary : il est dorénavant assuré d’être aimé pour lui-même, et non pour ses titres de noblesse.