De Louis XIV à Louis II de Bavière, il n’y a toujours que 12 numéros d’écart. A deux ans, du cent-cinquantième anniversaire de la première représentation intégrale de la tétralogie wagnérienne, l'Opéra Royal poursuit sa série entamée l'année dernière avec L'Or du Rhin, toujours avec l’Orchestre et la troupe du Théâtre National de la Sarre (qui en présente simultanément une version mise en scène dans ses murs avec le même effectif).

De Louis XIV à Louis II de Bavière, il n’y a jamais que 12 numéros d’écart. Dès lors, alors que le cent-cinquantième anniversaire de la création du Ring (en 1876) approche à grand pas, l’Opéra Royal de Versailles entame les réjouissances avec une tétralogie (Wagner) en version de concert étalée sur quatre ans, donnée par l’Orchestre du Théâtre National de la Sarre.

Sous la direction d’Antonio Grosu, réunissant diverses formations musicales transfrontalières, l’inachevée Grande Messe en ut mineur trouve en la Cathédrale de Metz un écrin à la hauteur de sa beauté et un plateau vocal de haute tenue.