Centenaire de La Callas, Série Hommage : épisode 2. Turandot
La fin de l’année 1947, puis les année 1948 et 1949, vont déjà être marquées pour Maria Callas par des prises de rôles au sein du répertoire wagnérien avec Isolde à La Fenice de Venise, Brünnhilde de La Walkyrie, Kundry de Parsifal, le tout en langue italienne. Le répertoire écrit en italien pour sa part s’étoffe toutefois dans le même temps avec Leonora de La Force du destin de Verdi à Trieste, puis avec Aida à Turin en 1948 et enfin avec sa première Norma à Florence fin 1948 avec à ses côtés la mezzo Fedora Barbieri en Adalgisa (consœur qu’elle retrouvera régulièrement sur scène), sous la direction musicale de Tullio Serafin. Comme il est possible de le noter, les rôles qui lui sont alors proposés par les théâtres vont au répertoire lourd et vaillant car les cantatrices de cet acabit font alors défaut en Italie. Les moyens insensés déployés par la cantatrice semblent la vouer à ces rôles terrifiants, dont celui de la Princesse Turandot, rôle qu’elle aborde dès janvier 1948 à Venise avant de le reprendre notamment en plein air aux Thermes de Caracalla à Rome en juillet et le mois suivant aux Arènes de Vérone.
C’est plus tardivement en 1957 qu’elle enregistrera en intégralité Turandot avec Tullio Serafin au pupitre pour EMI auprès d’Elisabeth Schwarzkopf en Liu, le peu inspirant Calaf du ténor Eugenio Fernandi et de la basse Nicola Zaccaria.
Le Prince Calaf a résolu les trois énigmes de Turandot et lui en soumet une en échange : qu'elle découvre son nom.
La Callas et Mario del Monaco interprètent ici le duo final de l'opéra (dont l'histoire complète vous est détaillée comme toujours sur Ôlyrix)
Rendez-vous demain et chaque jour de la semaine jusqu'au 2 décembre 2023 pour un nouvel épisode de cette série signée José Pons.