Présentation de la production
Une douce folie et un enthousiasme communicatif se dégagent de cette mise en scène de Christian Bruster, qui a réécrit une grande partie des textes (y compris des parties chantées) afin d’en resituer l’histoire sur la côte d’Azur et à Monaco. Il se dégage du résultat final une grande cohérence, ce parti-pris se traduisant à tous les niveaux, sur la scène comme en dehors : musique de salle à l’entracte, costumes des placeuses et de l’orchestre, jusqu’à un « rocher » Suchard proposé en dessert dans le menu de la buvette. Bien sûr, l’exercice est difficile et tous les gags réinventés ne font pas mouche, mais il reste à la fin largement assez de réelles trouvailles et de fines ingéniosités pour susciter l’adhésion du public. Car l’ensemble est coloré, porté par les nombreux costumes créés par Christian Bruster et les perruques improbables de Véronique Savin.