Argument
Acte I
Des bergers s’extasient devant la nature qui les entoure (« Oh, the pleasure of the plains ! »). Cependant, la nymphe Galatée regrette l’éloignement de son amant Acis (« Hush, ye pretty warbling quire ! »). De son côté, le berger Acis se languit également de sa bien-aimée (« Where shall I seek the charming fair ? »). Son ami Damon lui recommande de rester vivre la vie paisible d’un berger, le mettant en garde contre les dangers que lui feraient courir la poursuite de son élan amoureux (« Shepherd, what art thou pursuing ? »). Mais Acis rejoint tout de même Galatée (« Love in her eyes sits playing »). Celle-ci se plaint gentiment auprès de son amant du supplice que son absence lui a causé (« As when the dove »). La nymphe et le berger se rejoignent dans une passion commune (« Happy we ! What joys I feel ! »).
Acte II
Les bergers s’alarment de l’arrivée du cyclope Polyphème (« Wretched lovers ! »). Ce dernier boue, tourmenté par l’amour qu’il porte à Galatée (« O ruddier than the cherry »). Repoussé, il laisse éclater sa colère (« Cease to beauty to be suing »). Damon cherche à le calmer et lui conseille de courtiser son amante avec plus de délicatesse (« Would you gain the tender creature »). A l’écart, Acis rassemble son courage afin d’affronter le monstre et défendre son aimée (« Love sounds th'alarm »), bien que son ami Damon lui déconseille de nouveau de poursuivre un plaisir fugace, l’incitant à reprendre sa simple vie de berger (« Consider, fond shepherd »). Galatée elle-même le dissuade de s’attaquer au géant, lui demandant de faire confiance à sa fidélité. Les deux amants s’étreignent tandis que Polyphème s’approche, torturé par la jalousie : il écrase le berger sous une immense roche, arrachée de l’Etna (« The flocks shall leave the mountains »). Nymphes et bergers pleurent le doux pâtre (« Mourn, all ye muses ! »). Devant le désespoir de Galatée, ces derniers lui conseillent d’user de ses pouvoirs pour élever Acis au rang de dieu : sous la forme d’une source, il s’écoulera éternellement du rocher pour courir vers les verts boccages (« Must I my Acis still bemoan »). Galatée, bien que consciente que cela ne lui ramènera pas son Acis, décide de suivre ce conseil (« Heart, the seat of soft delight »). Nymphes et bergers louent ce ruisseau qui fera à jamais leur plaisir (« Galatea, dry thy tears »).