Argument
Acte I
Dans le Tyrol, la Marquise de Berkenfield et son intendant Hortensius se trouvent pris, au cours de leur périple, dans une attaque de soldats français (« L'ennemi s'avance ») : la Marquise témoigne de ses craintes (« Pour une femme de mon nom »). Heureusement, l’ennemi s’éloigne (« Allons, plus d'alarmes ! »). Mais le répit est de courte durée : tous s’enfuient à l’arrivée de Sulpice, Sergent du 21ème régiment de l’armée française. Ce dernier est accompagné de Marie, leur vivandière, que les soldats ont recueillie et élevée comme leur fille, et qui doit épouser l’un d’eux (« La voilà... Mordieu, qu'elle est gentille ! »). Soudain, des soldats amènent un jeune rodeur soupçonné d’être un espion. Prestement condamné à mort, il est défendu par Marie : ce dernier, Tonio, lui a en effet sauvé la vie jadis (« Allons, allons, marche, marche »). Il est donc libéré : pour fêter cette nouvelle amitié, Marie chante la ronde du régiment (« Chacun le sait, chacun le dit »). A l’heure de l’appel, tous les soldats partent à leur poste (« Dès que l'appel sonne »). Mais Tonio parvient à leur fausser compagnie pour retrouver Marie et lui déclarer sa flamme (« Quoi ! vous m'aimez ! »). Leur tendre entretien est interrompu par l’arrivée de la Marquise de Berkenfield, qui apprend l’histoire de Marie et la réclame, prétendant être sa tante. Pendant ce temps, le régiment se rassemble (« Rataplan, rataplan ») pour accueillir Tonio, qui s’y est engagé pour pouvoir épouser Marie : ce dernier obtient l’assentiment des autres soldats (« Ah ! mes amis, quel jour de fête ! »). Mais sa joie est de courte durée : Marie annonce son départ. Le mariage est impossible (« Il faut partir »).
Acte II
La Marquise de Berkenfield a négocié le mariage de Marie avec le Duc de Crakentorp : le contrat doit être signé le soir même. Afin de la préparer à son nouveau rôle, la Marquise de Berkenfield donne à Marie une leçon de chant, mais Sulpice, présent pour aider à l’amadouer, la déconcentre (« Le jour naissait dans le bocage »). Le sergent tente de la convaincre d’oublier Tonio. Mais Marie ne se résout pas à sa nouvelle condition (« Par le rang et par l'opulence »). Ses camarades du régiment viennent lui faire une visite surprise (« C'est elle! notre fille ! »). Marie et Tonio pressent Sulpice de prendre leur parti (« Tous les trois réunis »). Surpris par la Marquise de Berkenfield, Tonio tente en vain de demander la main de Marie (« Pour me rapprocher de Marie »). La Marquise reste inflexible, mais confie à Sulpice qu’elle est en fait la mère de Marie.
Alors que les invités arrivent pour le mariage, le régiment survient et interrompt la cérémonie. La vérité est révélée et la Marquise consent finalement à donner la main de Marie à Tonio (« Au secours de notre fille »).