Les jeux d'Olympia
Dans l'air d'aujourd'hui, Olympia, un automate, chante un chanson afin de séduire l'auditoire de son créateur. Afin de rendre ce personnage d'automate crédible, Offenbach intègre des éléments de jeu à la partition, comme certaines vocalises écrites pour donner une impression de rigidité, ou l'intervention d'une crécelle qui figure le bruit du mécanisme de la poupée. Le rôle en question requiert donc de la part de l'interprète de grandes qualités vocales (la partition étant particulièrement virtuose) ainsi qu'un jeu de comédienne très fin.
L'extrait présenté aujourd'hui est chanté par Kathleen Kim dans une mise en scène de Bartlett Sher pour le Metropolitan.
Hoffmann est un jeune homme naïf et sentimental, ayant tendance à tomber fou amoureux de femmes qui lui sont inaccessibles pour diverses raisons. En l'occurrence, il est ici amoureux d'un automate humanoïde dont les deux créateurs se disputent la paternité...
Précédent air de notre série sur le chant dans le chant :
10 - Chant et hors chant : Le Chevalier à la rose