Andrea Chénier

Le 22/05/2017

En ce mois de mai, nous vous proposons une série d'Airs du Jour sur le thème de la Liberté. C'est un thème récurrent à l'Opéra, chanté par des prisonniers, des condamnés, pour parler d'amours naissantes ou éteintes. Qu'elle soit chantée seul, en duo ou en chœur, elle fait souvent des œuvres qui la contiennent, des monuments du répertoire lyrique et est même parvenue à changer le cours de l'histoire. Sous la plume de Giordano, Andrea Chénier chante la liberté une toute dernière fois, avant de mourir aux côtés de sa bien-aimée.

Andrea Chénier est un opéra vériste en quatre actes d'Umberto Giordano composé sur un livret de Luigi Illica. Il s'inspire de la vie du poète André Chénier (1762-1794), guillotiné lors de la Révolution française.

Il est créé à La Scala de Milan en 1896 et est donné à New York, à l'Academy of Music quelques mois plus tard. En 1897, il est dirigé par nul autre que Gustav Mahler à Hambourg puis est donné à Londres (traduit en anglais) en 1903.

Le final est un duo entre le ténor et la soprano : André Chenier est rejoint en prison par Maddalena, qui a soudoyé le gardien pour prendre la place d'une autre femme. Ils chantent leur amour et la délivrance promise après leur exécution.