Quelle main gelée !
Le terme de “bohème” apparaît en 1659 sous la plume de l’écrivain Tallemant des Réaux, Balzac lui donne les lettres de noblesse de la grande littérature en 1844 avec "Un prince de la bohème" et Henry Murger fait rentrer dans le langage courant le terme et la figure de l’artiste pauvre vivant dans les mansardes du quartier latin.
Cet Air du Jour est également une nouvelle occasion de rendre hommage à un ténor de légende qui nous a quittés le mois dernier : Nicolai Gedda. Ce polyglotte savait chanter dans neufs langues, le tout avec une prononciation et une diction irréprochable. Son talent hors norme pour les langues fait qu'il ne se cantonne pas à un répertoire en particulier. Il est en outre l'artiste lyrique ayant enregistré le plus de disque de l'histoire. Ôlyrix vous présente l'une de ses interprétations : "Che Gelida Manina" issu de La Bohème de Puccini.
Rodolfo vit dans une mansarde parisienne avec trois amis. Tous sont artistes. La jeune voisine frappe à la porte, elle n'a plus d’allumettes pour allumer ses bougies. Elle se rend compte également qu'elle vient de perdre ses clefs. Rodolfo les retrouve mais feint de continuer à les chercher, afin de passer plus de temps avec la jeune femme. Il lui prend la main et déclare son amour.
Retrouvez nos précédents Airs du Jour littéraires :
01 - On l'appelle Manon - Massenet
02 - Seule, perdue, abandonnée - Puccini
03 - L'éclat de rire - Auber