Sœur Angélique
Deuxième opus du triptyque condensé de Puccini, Suor Angelica (Sœur Angélique) se place entre Il Tabarro (en français, La Houppelande), et Gianni Schicchi.
La sœur Angélique vit dans un monastère dédié à la Sainte Vierge depuis sept ans, après avoir dû prendre le voile, punie par sa noble famille. Depuis, elle vit tourmentée dans l'attente de nouvelles. Nous vous proposons en intégralité la production de 2007 à l’Opéra de Maastricht avec la soprano Francis van Broekhuizen en Suor Angelica
Senza mamma (à 38'03 sur la vidéo) est l’Air déchirant dans lequel Sœur Angélique pleure son bébé : conçu hors des liens du mariage, il lui a été enlevé et elle a été placée au couvent.
Sans ta mère, ô mon bébé, tu meurs !
Tes lèvres, sans mes baisers, palissent et froidissent !
Et tu fermes, ô mon bébé, tes jolis yeux.
Je ne peux te caresser, tes petites mains sont unies en croix !
Et tu es mort sans savoir combien tu étais aimé par ta mère !
Maintenant tu es un ange dans le ciel, maintenant tu peux voir ta mère,
Tu peux descendre du ciel et répandre ton essence autour de moi.
Es-tu là, ressens-tu mes baisers et caresses ?
Ah ! Dis-moi, quand te verrai-je au paradis ?
Quand pourrai-je t’embrasser?
Oh ! Oh douce fin à toutes mes peines, Quand je te saluerai dans le ciel.
Quand saluerai-je la mort ?
Parle à ta mère, belle créature, avec un éclat d’étoiles.
Parle-moi, mon adoré !
Les précédents opéras les plus courts :
01 - Fondation de l’Europe - Milhaud
02 - Ariane abandonnée - Milhaud
03 - Thésée délivré - Milhaud
04 - Meurtrier, Espoir des Femmes - Hindemith
05 - Rat caïman - Hindemith
06 - Sainte Suzanne - Hindemith
07 - Robe de chambre - Puccini