Argument
Prologue
A la fin du XIVe siècle, Vérone est ensanglanté par la rivalité entre deux familles, les Capulet et les Montaigu (« Vérone vit jadis »).
Acte I
Chez les Capulet, la fête bat son plein (« L'heure s'envole »). Le Comte accueille ses invités, parmi lesquels les jeunes Tybalt et Pâris, auquel il destine sa fille Juliette (« Eh! bien? cher Pâris »). Roméo Montaigu, son ami Mercutio et leurs compagnons sont cachés parmi les invités. Mercutio raconte un rêve de mauvais augure (« Mab, la reine des mensonges »). De son côté, Juliette est parvenue à s’éloigner de Pâris : elle confie à sa nourrice Gertrude ne pas vouloir se marier (« Je veux vivre »). Roméo l’aborde et la séduit aussitôt (« Ange adorable »). Mais Tybalt interrompt leur entretien : apprenant aux deux amants leurs identités respectives (« Quelqu'un ! C'est mon cousin Tybalt »).
Acte II
Sous le balcon de la chambre de Juliette, Roméo attend son amante (« Ah ! lève-toi, soleil »). Lorsque celle-ci paraît, Roméo et Juliette se déclarent leur flamme et se promettent fidélité (« Hélas, moi, le haïr ! »). Mais des valets des Capulet paraissent, à la recherche du page de Roméo, aperçu dans le parc (« Personne ! personne ! »). Aussitôt le danger écarté, Juliette reparais et offre sa main à Roméo (« Ô nuit divine ! Je t'implore ! »).
Acte III
Quelques heures plus tard, Roméo et Juliette vont trouver Frère Laurent, un ermite qui accepte de les unir devant dieu, espérant faire cesser ainsi le conflit séculaire entre les deux clans (« Dieu qui fit l'homme à ton image »).
Près de la maison des Capulet, le page de Roméo, Stephano, cherche toujours son maître en chantant une chanson (« Que fais-tu, blanche tourterelle »). Cela attire les valets des Capulets, Gregorio en tête, qui lui cherchent querelle (« Ah ! ah ! voici nos gens ! »). Paraissent Tybalt et Mercutio, puis Roméo. Ce dernier refuse le duel demandé par Tybalt, cherchant à apaiser les deux camps. Mais Mercutio prend l’épée pour le venger des insultes de leur ennemi, et se fait tuer par Tybalt. Devant son ami mort, Roméo s’élance contre le meurtrier et lui octroie un coup fatal. Avant de rendre l’âme, Tybalt fait promettre au Comte Capulet d’exaucer un dernier souhait (« Attaquer un enfant ! »). Le Duc de Vérone paraît et condamne Roméo à partir en exil dès le lendemain (« Jour de deuil et d'horreur »).
Acte IV
Roméo et Juliette ont goûté les ivresses de l’amour, mais déjà, l’aurore paraît, précipitant le départ de Roméo (« Nuit d'hyménée ! »). Le Comte paraît et annonce à Juliette avoir juré à Tybalt mourant qu’elle épouserait Pâris (« Juliette ! Ah ! le ciel soit loué ! »). Face au désespoir de la jeune femme, Frère Laurent lui tend une fiole : si elle boit le breuvage, elle paraîtra morte, mais ne sera qu’endormie. Roméo et lui n’auront plus alors qu’à l’attendre dans le caveau familial (« Mon père ! Tout m'accable ! »). Après une courte hésitation, Juliette boit la potion (« Amour, ranime mon courage »).
Alors que son père l’emmène vers l’autel où elle doit être unie au Comte Pâris, Juliette s’effondre. Tous la croient morte (« Loi rigoureuse ! Ah ! Je tremble ! »).
Acte V
Frère Jean informe Frère Laurent que le messager envoyé à Roméo ayant été attaqué, le jeune homme n’a pas pu être informé du stratagème.
Dans le caveau, Roméo se tient devant le corps de Juliette qu’il croit morte. Désespéré, il boit une fiole de poison pour la rejoindre dans la mort (« C'est là... Salut ! tombeau ! »). Mais Juliette se réveille. Après un court moment de bonheur, Roméo sent la mort arriver. Afin de mourir avec lui, Juliette se frappe avec un poignard : ils expirent dans les bras l’un de l’autre, dans une dernière prière (« Où suis-je ? Ô vertige ! »).