Argument
Acte I
Le Narrateur indique que 500 ans avant Jésus Christ, le maléfique Etrusque Tarquin le Superbe a pris le pouvoir sur Rome (« Rome is now ruled by the Etruscan upstart »). Lui et la Narratrice observent les deux généraux romains Collatinus et Junius, qui boivent avec le Prince Tarquin, fils de Tarquin le Superbe : de retour à Rome au milieu d’une campagne militaire contre les Grecs, ils ont tous trouvé leur femme infidèle, à l’exception de Collatinus dont la femme Lucrèce patientait dans une chaste attente (« Who reaches heaven first »). Collatinus interrompt une dispute naissante, mais la jalousie gagne ses compagnons, Lucrèce devenant le symbole de leur propre honte (« Peace ! Peace ! »). Dans une quête de perfection, Tarquin est poussé par Junius à prouver la vertu de Lucrèce en la soumettant à la tentation (« There goes a happy man ! »). Après une longue hésitation, Tarquin s’élance vers Rome, trouver Lucrèce (« Tarquinius does not dare »).
Plus tard dans la soirée, Lucrèce, chez elle, est entourée de Bianca et Lucia. Les trois femmes se préparent pour la nuit (« Their spinning wheel unwinds dreams »). Le Narrateur annonce alors l’arrivée de Tarquin. Ce dernier, demandant l’hospitalité, est accueilli malgré les craintes des deux suivantes (« Now still night to sound adds separate cold echo »).
Acte II
La ville de Rome gronde contre l’empereur Etrusque qui la dirige (« The Etruscans' prosperity was due »). Lucrèce dort (« She sleeps as a rose »). Tarquin s’approche dans l’obscurité et la réveille d’un baiser (« When Tarquinius desires »). Elle essaie de repousser les assauts de Tarquin, mais ce dernier, considérant qu’une telle beauté ne peut être chaste, abuse d’elle (« Lucretia ! What do you want ? »).
Les Narrateurs, homme et femme, confient l’âme de Lucrèce au Christ et à la Vierge Marie (« Here, in this scene, you see »).
Au matin, la maison se réveille dans la bonne humeur. Tarquin est parti avant l’aube (« Oh, what a lovely day ! »). Lucrèce envoie un messager chercher son mari Collatinus (« Good morning, my lady. »). Celui-ci arrive déjà, alerté par Junius de la possible venue de Tarquin (« You were right. »). Lucrèce dévoile à son mari son viol et sa honte. Alors que Collatinus lui renouvelle sa foi, s’agenouillant à ses pieds, Lucrèce se poignarde (« Lucretia ! Oh, never again »). Tandis que Collatinus s’effondre sur le cadavre de sa femme aimée, Junius, visant le trône, sonne la révolte contre le monarque Etrusque (« This dead hand lets fall »).
Devant la vanité de cet océan de larmes, les Narrateurs, homme et femme, offrent une prière au Christ rédempteur, mort sur la croix 500 ans après les faits relatés (« Is it all ? »).