Etat civil
- Artiste lyrique
Biographie
La soprano Emöke Baráth naît en 1985 en Hongrie. Elle étudie dans un premier temps le piano et la harpe avant de commencer à 18 ans la pratique du chant à l’Académie Franz Liszt de Budapest dans la classe de Júlia Pászthy.
En 2012, elle participe sous la direction d’Alan Curtis à l’enregistrement de Jules César de Haendel dans lequel elle chante Sesto, et interprète Barbarina dans Les Noces de Figaro au Festival de Verbier et à l'Opéra d'Etat hongrois de Budapest, ainsi que le rôle-titre du Couronnement de Poppée à Innsbruck. Elle débute l'année suivante au Théâtre de la Vienne avec trois œuvres de Haendel : en Alceste dans Ariane en Crète, en Oriana dans Amadis de Gaule et en Almirena dans Rinaldo. Toujours en 2013, elle débute au Festival d’Aix-en-Provence, puis à Versailles, Montpellier et Lille dans le rôle-titre d’Elena de Cavalli. Elle chante alors Nanetta dans Falstaff à Budapest, où elle revient en 2014 en Despina dans Cosi fan tutte. Cette année-là voit également sa prise du rôle d'Eurydice dans l’Orfeo de Monteverdi à Nancy, de Tamiri dans le Roi Pasteur à Verbier, de Scylla dans Scylla et Glaucus de Leclair à Versailles et d'Asteria dans Tamerlano au Grand Theatre de Poznań. Elle retourne à Vienne en 2015 où elle retrouve Les Noces de Figaro, mais cette fois dans le rôle de Suzanne, tandis qu'elle chante Romilda dans Xerxe de Cavalli à Lille puis Caen.
Poursuivant son itinéraire haendelien, elle débute au Théâtre des Champs-Élysées en 2016 en Armindo dans Partenope, puis à Monte-Carlo en Morgana dans Alcina. Au Spring Festival de Budapest, elle est Ilia dans Idoménée de Mozart et y chante le rôle-titre d'Orontea de Cesti. A Budapest toujours, mais à l'Opéra cette fois, la soprano prend le rôle-titre de la Fairy Queen de Purcell, avant d'incarner en 2017 le rôle-titre d’Hipermestre (Cavalli) au Festival de Glyndebourne. Elle incarne alors Cléopâtre dans Jules César à Essen, L'Ange dans une version concert de Saint-François d'Assise de Messiaen au Biwako Hall d'Otsu, au Japon. En 2018, elle incarne Arianna dans Giustino de Vivaldi à Beaune puis retourne au TCE en Amour dans l'Orphée et Eurydice, rôle qu'elle reprend l'année suivante pour ses débuts à l'Opéra de Rome. Elle retourne à Innsbruck en Tolomeo dans La Dori de Cesti, puis chante la partie de soprano dans Le Journal d'un disparu de Janáček à Antibes. Toujours en 2019, elle débute à Genève grâce à son rôle dans L'Orfeo de Monteverdi et à Lausanne à celui d'Arianna dans Il Giustino. Le Théâtre de la Vienne l'invite de nouveau à explorer le répertoire haendelien en Esilena dans Rodrigo.
En 2021/2022, Emöke Baráth chantera Polissena dans Radamisto en octobre à Montpellier, au Palais de la musique catalane de Barcelone et au TCE, où elle reviendra le même mois en Amour et Minerve dans Le Retour d'Ulysse dans sa patrie. En décembre, elle incarnera Belinda dans Didon et Enée à Genève, puis elle se rendra au Théâtre royal danois en avril en Sifare dans Mithridate. Enfin, elle retrouvera son complice Philippe Jaroussky, avec qui elle se produira dans de nombreux récital, dans Jules César (Cléopâtre) à Montpellier en juin 2022.
Quelques chiffres
- Georg Friedrich Haendel 33.33%
- Wolfgang Amadeus Mozart 15.38%
- Claudio Monteverdi 12.82%
- Autres 38.4%