Etat civil
- Metteur en scène
- Créateur lumières
- Créateur décors
- Librettiste
Biographie
Le créateur de lumières Jean Kalman naît le 20 juillet 1945 à Paris. Dans un premier temps, il suit des études universitaires pour devenir professeur de philosophie. Il commence à travailler comme concepteur d’éclairage pour des théâtres et des maisons d’opéra en 1979 en Europe, aux États-Unis et au Japon. Il se consacre d'abord au théâtre et au théâtre musical. Il conçoit les éclairages de Monsieur de Pourceaugnac de Lully et Molière en 1981 au Théâtre de la Commune d’Aubervilliers. En 1998, il met en lumière son premier opéra, La Dame de Pique de Tchaïkovski (mis en scène par Lev Dodine à l’Opéra d’Amsterdam).
Il enchaîne en 1999 avec sa première apparition à l'Opéra de Paris pour les Dialogues des Carmélites de Poulenc mis en scène par Zambello. Il y débute ensuite une longue collaboration avec Robert Carsen et crée les lumières de ses Contes d’Hoffmann en 2000. Avec lui, il participe deux ans plus tard à une nouvelle production des Dialogues des Carmélites à Amsterdam. Après quoi, il retrouve Lev Dodine pour Salomé de Strauss à Bastille en 2003. En 2005, Brigitte Jaques-Wajeman lui demande de créer l’éclairage de Don Giovanni au Capitole de Toulouse. Il met également en lumière Didon et Énée de Purcell au Festival de Vienne, mis en scène en 2006 par Deborah Warner, ainsi que Cosi fan tutte de Mozart vu par Adrian Noble en 2007 à Lyon. Le Français éclaire ensuite deux nouvelles productions de Don Giovanni : celle de Marthe Keller à Genève en 2008 et celle d’Adrian Noble à Lyon en 2009. La même année, il passe lui-même à la mise en scène avec La Damnation de Faust de Berlioz qu’il monte au Théâtre San Carlo de Naples.
Jean Kalman travaille régulièrement avec les mêmes metteurs en scènes. En 2010 et 2011, il crée les lumières d’Iphigénie en Tauride de Gluck et Iphigénie en Aulide pour Pierre Audi, celles des Noces de Figaro et de Carmen de Bizet pour Adrian Noble, ainsi que celles de Mort à Venise et d’Eugène Onéguine pour Deborah Warner. Il travaille alors pour les plus grandes maisons d’opéras telles que l’English national Opera, Covent Garden, La Scala ou l’Opéra de Vienne. Il retrouve également Robert Carsen à l’Opéra du Rhin pour La Bohème de Puccini. En 2012, Deborah Warner fait appel à lui pour Le Messie de Haendel à Lyon et La Traviata à Vienne. Adrian Noble lui confie également l’éclairage de son Macbeth au Met. Suite à cela, il collabore à nouveau avec Pierre Audi pour Médée de Charpentier au Théâtre des Champs-Elysées, Pelléas et Mélisande à La Monnaie, ainsi que Parsifal et Guillaume Tell à Amsterdam, où il crée également les lumières de La Flûte enchantée pour Simon McBurney. Son travail sur Don Carlos pour Adrian Noble l’amène ensuite au Bolchoï en 2013 et au Met en 2014. Suite à cela, il accompagne une fois de plus Pierre Audi à l’Opéra de Paris pour Tosca, à Amsterdam pour Lohengrin et à Strasbourg pour Penthesilea de Dusapin. Avec Robert Carsen, il monte Eugène Onéguine à Genève. Il retrouve la mise en scène pour une Tosca au Théâtre San Carlo de Naples. De retour à Covent Garden en 2016, il éclaire La Traviata mis en scène par Richard Eyre avant de retrouver Pierre Audi pour Tristan et Isolde au TCE. Le Théâtre de Naples le reçoit la même année pour Otello de Verdi. Le Théâtre Royal de Madrid l'accueille en 2017 pour Billy Budd de Britten mis en scène par Deborah Warner. Ernani de Verdi est aussi donné au Théâtre du Capitole dans une mise en scène de Brigitte Jaques-Wajeman. La même année, il éclaire la création Fin de Partie de Kurtag à La Scala mis en scène par son complice Pierre Audi.
La saison 2018-2019 de Jean Kalman débutera au mois de septembre avec Eugène Onéguine mis en scène par Robert Carsen à Toronto puis il sera en novembre au TCE pour éclairer la vision de Deborah Warner dans La Traviata.