Etat civil
- Artiste lyrique
Biographie
Le baryton Gerald Finley naît en 1960 à Montréal, au Canada. Il commence son éducation musicale à l’église anglicane Saint Matthew à Ottawa. Puis il intègre l’Université d’Ottawa, le King’s College de Cambridge et enfin le Royal College of Music de Londres. En 1986, il entre finalement dans le Chœur de Glyndebourne. Il est d’ailleurs choisi en 1994 pour interpréter le rôle-titre des Noces de Figaro de Mozart, à l’occasion de l’ouverture de la nouvelle maison d’opéra de Glyndebourne, ce qui le fait connaître du grand public. Le Canadien endosse deux ans plus tard le rôle de Papageno dans La Flûte enchantée, sous la baguette de John Eliot Gardiner.
Le baryton fait ses débuts à l’Opéra de Paris en 1997 en interprétant Valentin dans Faust de Gounod, et y retourne l'année suivante en Sharpless dans Madame Butterfly. En 1998, Gerald Finley fait ses premiers pas au Met en reprenant son rôle de Papageno dans La Flûte enchantée. Le baryton devient rapidement spécialiste du répertoire mozartien tout en restant actif dans l’opéra contemporain : il crée le rôle de Jauffré Rudel dans L’Amour de loin de Kaija Saariaho en 2000. En 2005, le baryton crée le rôle du Docteur Oppenheimer dans Doctor Atomic de John Adams à San Francisco. Cette même année, il prend le rôle-titre de Don Giovanni (Mozart) au Met. En 2006, il chante Don Alfonso dans Così fan tutte (Mozart) à Glyndebourne en compagnie de Luca Pisaroni et se produit dans Les Noces de Figaro, mais cette fois-ci dans le rôle du Comte, à Covent Garden, où il chante Ieletsky dans La Dame de Pique. Le rôle-titre d’Eugène Onéguine (Tchaïkovski) lui permet d'y revenir en 2008. Puis, en 2009, il est Iago dans Otello de Verdi avec le London Symphony Orchestra, sous la baquette de Sir Colin Davis.
Par la suite, Gerald Finley élargit son répertoire et se tourne vers Wagner. Il est d’ailleurs encensé en 2011 à Glyndebourne en Hans Sachs dans Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg. Peu après, il débute à Munich en Don Giovanni. Parallèlement, il continue de chanter dans des opéras contemporains comme Nixon in China de John Adams (Chou En-Lai) au Royal Albert Hall, en 2012. Il endosse aussi le rôle d’Amfortas dans Parsifal un an plus tard à Covent Garden. En 2014, après 20 ans d’absence dans son pays, Gerald Finley ouvre la nouvelle saison de la Compagnie nationale d'opéra du Canada dans le rôle-titre de Falstaff de Verdi. Puis, il interprète Wolfram dans Tannhäuser à Chicago en 2015. La même année, la compositrice finlandaise Kaija Saariaho lui dédie True Fire, un cycle de chansons pour baryton. Toujours en 2015, il tient le rôle-titre de Guillaume Tell de Rossini dirigé par Antonio Pappano ainsi que le rôle de Nick Shadow dans The Rake’s Progress, à Covent Garden. Le baryton prend au Barbican Hall en 2016 le rôle de Golaud dans Pelléas et Mélisande. Le Royal Opera House le retrouve en 2017 en Michonnet dans Adriana Lecouvreur de Cilea, tandis qu'il débute à l'Opéra de Vienne en Amfortas dans Parsifal. Le Festival de Salzbourg le reçoit également dans le rôle-titre de Lear de Reimann. La même année, le Met l’accueille en Athanaël dans Thaïs de Massenet, avant qu'il ne prenne le rôle de Scarpia dans Tosca au ROH et à l'Opéra d'Etat de Berlin. En 2019, il s'attelle au rôle du Duc Barbe-Bleue dans Le Château de Barbe-Bleue au Met, puis à celui du Voyageur dans Mort à Venise de Britten au ROH.
En 2020/2021, Gerald Finley retrouvera Le Château de Barbe-Bleue à Baden-Baden en septembre, puis chantera la partition de baryton de Roméo et Juliette de Berlioz à la Philharmonie de Los Angeles. Habitué du rôle-titre de Don Giovanni, il prendra en mars le rôle de Leporello au Met. Enfin, il se rendra à Munich en juillet pour chanter Iago dans Otello.
Quelques chiffres
- Wolfgang Amadeus Mozart 28.57%
- Richard Wagner 14.29%
- Giacomo Puccini 7.14%
- Autres 50.12%