Nika Guliashvili est une basse d’origine géorgienne. Il commence par suivre des études de droit avant d’intégrer le conservatoire de Tbilissi (en Géorgie). Rejoignant la troupe du Théâtre Académique Zakharia Paliachvili de Tbilissi en 2003, il fait dans ce cadre ses premiers pas sur la scène de l’opéra en tant que soliste dans les rôles du Comte Monterone dans Rigoletto, Un Moine dans Don Carlo, Masetto dans Don Giovanni, le Vieux Bohémien dans Aleko de Rachmaninov, Sarastro dans La Flûte enchantée, Le Rois d’Égypte dans Aida et Don Basilio dans Le Barbier de Séville. Aussi incarne-t-il le Comte de Lerma dans la version française de Don Carlos  pour ses débuts au Festival d’Immling, en Allemagne. Il poursuit sa formation en intégrant la formation du CNIPAL (Centre National d’Insertion Professionnelle d’Artistes Lyriques) de Marseille de 2007 à 2009, ce qui lance définitivement sa carrière internationale.

En 2008, Nika Guliashvili prend le rôle de Méphistophélès dans Faust de Gounod à Tokyo puis, l’année suivante, fait ses débuts à l’Opéra de Toulon et à l’Opéra National de Bergen (Norvège) avec respectivement les nouveaux rôles de Lord Walter Valton dans Les Puritains de Bellini et Banco dans Macbeth de Verdi. L’année suivante, il est de retour à Tbilissi en Sparafucile dans Rigoletto, et fait ses débuts à l’Opéra-Théâtre de l’Eurométropole de Metz dans la peau de Raimondo dans Lucia di Lammermoor de Donizetti. De retour à Toulon en 2011, il y campe pour la première fois Kuno dans Der Freischütz de Karl Maria von Weber, rôle qu’il reprend la même année pour ses débuts à l’Opéra de Saint- Étienne. En 2013, il prend le rôle de Saint Corentin dans Le Roi d’Ys de Lalo pour ses débuts à l’Opéra Orchestre National de Montpellier et à l’Opéra Comique de Paris, et celui du Commandeur dans Don Giovanni de Mozart pour ses débuts à Tours et à Reims. L’année suivante, il fait ses débuts au festival des Soirées lyriques de Sanxay dans la peau nouvelle du Grand-prêtre de Belos, dans Nabucco de Verdi. En 2015, il incarne Don Basilio dans Le Barbier de Séville à Saint-Sébastien (Espagne) avec la compagnie Opus Lirica, reprend le rôle de Sparafucile pour ses débuts à l’Opéra des Landes, et chante une nouvelle fois aux Soirées lyriques de Sanxay en Mandarin dans Turandot, rôle qu’il campe pour la première fois. En 2016 s’ajoutent deux nouveaux rôles à son répertoire : l’Oncle Bonze dans Madame Butterfly de Puccini et le Sultan dans Aladin et la lampe merveilleuse de Nino Rota, qu’il incarne respectivement à Reims et à Saint-Étienne. L’année suivante, il chante pour la première fois le rôle de Samuel dans Un Bal masqué de Verdi à Toulon, et reprend le rôle de Méphistophélès dans Faust pour ses débuts à l’Opéra de Wroclaw en Pologne. De nouveau à Saint-Étienne en 2018, il y prend les rôles du Fantôme de Nino dans Semiramide de Rossini et de Fafner dans Siegfried de Wagner. Il monte également pour la première fois sur la scène de l’Opéra Nice Côte d’Azur en Grand-prêtre de Belos, dans Nabucco, et prend le rôle du Bailli dans Werther de Massenet à Tbilissi. Il reprend le rôle de l’Oncle Bonze pour ses débuts à l’Opéra national de Lorraine en 2019, incarne pour la première fois Surin dans La Dame de Pique à Nice en 2020 et foule les planches de l’Opéra National du Rhin encore une fois en Oncle Bonze en 2021. La même année, il prend le rôle de Zuniga dans Carmen de Bizet au festival des Soirées lyriques de Sanxay. En 2022, c’est une nouvelle fois dans la peau de Surin qu’il fait ses débuts au Grand Théâtre du Liceu de Barcelone et à l’Opéra Grand Avignon. L’année suivante, il prend le rôle de Boris Timofeyevich Izmailov dans Lady Macbeth du district de Mzensk de Chostakovitch pour ses débuts à l’Opéra national de Finlande et chante la partie de soliste des Béatitudes de César Franck à l’Opéra National de Bergen. Il prend deux nouveaux rôles en 2024 : celui de Carelli dans Guru de Laurent Petitgirard à l’Opéra Nice Côte d’Azur et de Pimen dans Boris Godounov de Moussorgski à l’Opéra Grand Avignon.

Lors de la saison 2024-2025, Nika Guliashvili fera ses débuts à l’Opéra Ballet de Flandre en Oncle Bonze dans une Madame Butterfly mise en scène par Mariano Pensotti, à Anvers au mois de septembre et à Gand au mois d’octobre.