Etat civil
- Artiste lyrique
Biographie
Tamara Wilson est une soprano américaine née en Arizona. Elle grandit à Chicago avec déjà un pied dans la musique : sa mère a été cheffe de chœur et accompagnatrice. Elle commence par étudier la musique à l’Université de Cincinnati, où elle obtient son diplôme en interprétation vocale en 2004. Cette même année, elle participe au concours annuel du Metropolitan Opera de New York (Metropolitan Opera National Council Auditions) et accède à la finale en interprétant l’air “Come scoglio” dans Così fan tutte de Mozart. Si elle ne remporte pas le concours, elle est toutefois remarquée par Diane Zola, alors directrice du Grand Opéra de Houston, ce qui lui permet d’intégrer le programme jeunes artistes de cette maison dès 2005.
C’est à Houston qu’elle remplace la soprano Patricia Racette dans le rôle d’Amelia dans Un Bal masqué de Verdi en 2007. Cette première prise de rôle à l’Opéra est très remarquée et lui vaut le lancement de sa carrière. L’année suivante, elle interprète la Comtesse Almaviva dans Les Noces de Figaro de Mozart avec la compagnie d’opéra Berkshire dans le Massachusetts puis, en 2009, prend le rôle-titre dans Aida de Verdi à Sydney. En 2010, elle incarne Alice Ford dans Falstaff pour ses débuts à l’Opéra National de Washington et prend les rôles d’Amelia Grimaldi dans Simon Boccanegra de Verdi et d’Elettra dans Idoménée, roi de Crète de Mozart avec la Compagnie nationale d’opéra du Canada, à Toronto. L’année suivante, elle interprète la Vierge Marie dans Jeanne d’Arc au bûcher de Honegger au Carnegie Hall de New York, Miss Jessel dans Le Tour d’écrou de Britten à l’Opéra de Los Angeles et fait ses débuts en Europe à l’Opéra de Francfort en Ada dans Les Fées de Verdi. Aussi reprend-elle le rôle d'Aïda au Théâtre Municipal de Santiago, Chili. En 2012 s’ajoutent deux rôles verdiens à son répertoire : celui d’Élisabeth de Valois dans Don Carlos, qu’elle interprète une nouvelle fois à Houston, et celui de Leonora dans Le Trouvère pour ses débuts en France au Théâtre du Capitole de Toulouse. La même année, elle campe le nouveau rôle de Rosalinde dans La Chauve-Souris de Johann Strauss II de nouveau avec la Compagnie nationale d’opéra du Canada et revêt la peau d’Elettra dans Idoménée, roi de Crète pour ses débuts au Ravinia Festival, dans l’Illinois. En 2013, elle est de retour au Carnegie Hall en Malwina dans Le Vampire de Heinrich Marschner et chante la voix de soprano dans le War Requiem de Britten au Théâtre Colón de Buenos Aires. À nouveau au Ravinia Festival en 2014, elle y prend le rôle de Donna Anna dans Don Giovanni de Mozart puis revient à Francfort en Impératrice dans La Femme sans ombre de Strauss. Toujours en 2014, elle fait ses débuts au MET avec le rôle-titre d’Aida. L’année suivante, elle prend le rôle de Norma dans l’œuvre éponyme de Bellini pour ses débuts au Grand Théâtre du Liceu de Barcelone, revient à Francfort en Helena dans une version concert d’Hélène d’Égypte de Strauss et prend deux nouveaux rôles verdiens : celui de Lucrezia Contarini dans I due Foscari qu’elle incarne à Santiago du Chili et celui de Donna Leonora di Vargas dans La Force du destin pour ses débuts à l’English National Opera. En 2016, elle fait ses débuts à l’Opéra allemand de Berlin une nouvelle fois dans la peau d’Amelia dans Un Bal masqué de Verdi. De retour à Houston en 2017, elle y prend le rôle de Chrysothémis dans Elektra de Strauss. La même année, elle interprète une nouvelle fois Élisabeth de Valois pour ses débuts à Munich et revient à Toulouse en Elvira dans Ernani de Verdi. En 2018, elle fait ses débuts à la Philharmonie de Paris dans une version concertante de La Walkyrie de Wagner où elle tient le rôle de Sieglinde, et reprend le rôle de Leonora dans Le Trouvère pour ses débuts à l’Opéra Lyrique de Chicago. L’année suivante, elle prend les rôles de Desdemona dans Otello de Verdi et de la Princesse Turandot dans l’œuvres éponyme de Puccini avec la Compagnie nationale d’opéra du Canada, fait ses débuts à La Scala de Milan avec les nouveaux rôles d’Ariane et de la Prima Donna dans Ariane à Naxos de Strauss ainsi qu’à Zurich une nouvelle fois dans la peau de Chrysothémis dans Elektra. En 2022, elle chante la voix de soprano dans la Passion selon Saint Matthieu de Bach à l’Opéra de Los Angeles. En 2023, elle fait ses débuts à l'Opéra national de Paris en Turandot dans l'œuvre éponyme de Puccini.
Au mois de février 2024, Tamara Wilson prendra le rôle-titre dans Beatrice di Tenda de Bellini à nouveau à la Bastille.
Quelques chiffres
- Giuseppe Verdi 48.15%
- Richard Strauss 18.52%
- Richard Wagner 11.11%
- Autres 22.2%