Le ténor Stefano Secco naît en 1970 à Milan. Il commence par des études de piano et de chant puis obtient un diplôme en percussions. Il assiste également à des cours donnés par la soprano Renata Scotto. Il est révélé au grand public dans le rôle de Fenton dans Falstaff de Verdi au Teatro Verdi de Sassari en 1997. Dès 1998, il prend le rôle d'Alfredo dans La Traviata au Nouveau théâtre de Tokyo, et celui d'Arturo dans Lucia di Lammermoor avec l'Opéra de Lombardie. Il interprète en 2000 le rôle de Rodolfo dans La Bohème à Rome, celui du Duc de Mantoue dans Rigoletto à Turin et celui d’Osiride dans Moïse en Égypte de Rossini au Théâtre philharmonique de Vérone. 

Il dépasse les frontières en 2001 avec Rigoletto au Théâtre du Capitole de Toulouse et à Francfort. L'année suivante, il prend le rôle de Nemorino dans L’Elixir d’amour à l'Opéra de Finlande et celui de Pinkerton dans Madame Butterfly à Rome, tandis que Rigoletto lui offre ses débuts américains à Baltimore, ainsi qu'à Leipzig, où il prend en 2003 le rôle d'Elvino dans La Somnambule. Cette année-là, il prend également le rôle-titre de Roberto Devereux à Oviedo et débute à Genève avec La Bohème. En 2004, il débute à Liège, de nouveau avec Rigoletto, et prend le rôle de Tonio dans La Fille du Régiment à Bologne, celui du Chevalier des Grieux dans Manon à Genève et celui de Werther avec l'Opéra de Lombardie. Il étend encore son empreinte en 2005 : il débute au Liceu avec L’Elixir d’amour, à l'Opéra de Flandre en Charles VIII dans Jeanne d'Arc, à Busseto avec sa prise du rôle de Foresto dans Attila, à Lyon et au Théâtre des Champs-Elysées avec Roberto Devereux, mais aussi à l’Opéra de Paris avec La Bohème. Il y retourne en 2006 pour sa prise du rôle de Gabriel Adorno dans Simon Boccanegra, rôle qui lui ouvre les portes de l'Opéra de Zurich. Cette année-là, il chante également Ismaele dans Nabucco à Cagliari. Il débute à Covent Garden en 2007 dans L'Elixir d'amour et à l'Opéra allemand de Berlin dans Lucia di Lammermoor. En 2008, il débute à Lausanne dans La Bohème et à Munich avec sa prise du rôle de Rodolfo dans Luisa Miller, puis s'empare du rôle-titre de Don Carlos à Paris. Il retourne à Paris en 2009 en Macduff dans Macbeth, puis débute en 2010 à La Scala dans Rigoletto, à Monte-Carlo dans La Bohème, à San Francisco dans le rôle-titre de Faust et à La Fenice de Venise dans La Traviata.

En 2011, ce ténor verdien prend le rôle de Foscari fils dans I due Foscari à Trieste, Riccardo dans Un bal masqué au Festival de Macerata et le Requiem à Francfort puis à Moscou à l’occasion de la réouverture du Théâtre du Bolchoï. Toujours chez Verdi, il chante Carlo dans Les Brigands à Naples en 2012, puis retrouve le répertoire français avec le rôle-titre de Roméo et Juliette à Vérone, Don José dans Carmen à La Fenice et le rôle-titre des Contes d’Hoffmann à Paris. La même année, il débute à l'Opéra d'Etat de Berlin dans La Bohème puis à Madrid dans Macbeth. En 2014, il prend le rôle de Cavaradossi dans Tosca à Bologne, et fait ses débuts à Toronto dans Madame Butterfly. C'est ensuite La Monnaie qui l'accueille en 2015 dans Un Bal masqué, puis l'Opéra de Vienne lui ouvre ses portes en 2016 dans L'Elixir d'amour. Serviteur inlassable de Verdi, il prend cette année-là le rôle-titre de Stiffelio à La Fenice et celui de Manrico dans Le Trouvère au ROH. Il débute à l'Opéra d'Athènes dans Madame Butterfly en 2017, puis à Valence dans Les Brigands en 2019. Cette année-là, il se rend Angers-Nantes et Rennes dans Un Bal masqué, puis à Nice dans Faust. 

En 2020/2021, Stefano Secco chantera La Bohème à Cagliari en octobre, puis il incarnera Rodolfo dans Luisa Miller à Marseille au mois de mai.