Cio-Cio-San (« Mademoiselle Papillon ») attend le retour de son mari américain Pinkerton, et chante Un bel dì, vedremo : « Un beau jour, Nous verrons une fumée Se lever aux confins de la mer. Et puis le navire apparaît. Et puis le navire est blanc. Il entre dans le port. Tonne son salut. Regarde donc ! Il arrive, Je n'ose pas aller à sa rencontre. Mais non, je reste là, Au bord de la colline, Et j'attends longtemps. Cette attente Ne me semble pas longue. »

Cio-Cio-San, dite « Madame Butterfly », vient de se marier avec l’officier américain B.F. Pinkerton. Pour lui, elle a changé de religion et a été reniée par sa famille. Lui en revanche n’est que de passage et prend ce mariage à la légère en attendant de trouver une "vraie épouse américaine". Trois ans plus tard, l’officier est parti et Cio-Cio prie pour qu’il revienne.

Retrouvez nos précédents Airs du Jour littéraires :

01 - On l'appelle Manon - Massenet
02 - Seule, perdue, abandonnée - Puccini
03 - L'éclat de rire - Auber
04 - Quelle main gelée ! - Puccini
05 - Dis-moi que je suis belle - Massenet
06 - Restons encore, les paupières mi-closes - Hahn
07 - Duo des fleurs - Delibes
08 - Les Enfants terribles - Glass
09 - Les Aventures du roi Pausole - Honegger
10 - Madame Chrysanthème - Messager