Jessye Jazzye Norman
Le Negro Spiritual et le Gospel ont beaucoup inspiré le jazz et ils ont formé la jeune voix de Jessye Norman. Il était donc logique que cette chanteuse d'opéra continue à chanter de la musique religieuse dite "noire-américaine" mais aussi en allant vers le jazz.
Prenant sa route par les "Marching bands" (fanfares, très développées dans le Sud des États-Unis notamment, et qui menèrent au jazz par la Nouvelle-Orléans) :
Grande voyageuse à travers les temps et donc les styles, comme les lieux, la cantatrice nous invite à un mois d'Avril à Paris, composé en 1933, enregistré par Jessye Norman à Berlin en 2009
Même dans un temps orageux, Jessye illumine par sa voix profonde cette autre chanson jazzy de 1933 :
Jessye Norman reste associée au jazz en particulier pour ses interprétations de Duke Ellington, auquel elle consacra de mémorables moments et concerts, toujours avec son immense précision dans l'interprétation qui rend toutes les nuances, même celles de la solitude (1934) :
Empruntant à la fois les chemins du jazz, de la mélodie française, les rives d'un lac suisse et les chemins de l'amour (réinvention jazzy de l'œuvre composée par Poulenc que nous vous présentions dans un précédent épisode) :
Rendez-vous demain et tous les jours prochains pour la suite de notre série en hommage à Jessye Norman (1945-2019)