Argument
Acte I
Au campement, tout le monde festoie en attendant le départ des soldats à la guerre (« En attendant que l'heure sonne »). Le soldat Fritz promet à sa fiancée Wanda de revenir vite (« Allez, jeunes filles »). Mais le Général Boum interdit aux femmes de rester dans le camp, rappelant à tous son extrême sévérité (« A cheval sur la discipline »). Népomuc annonce que la Grande Duchesse souhaite passer ses soldats en revue. Pour le punir de son insolence, Boum place Fritz en faction et part avec le reste de la troupe. Wanda revient cependant voir son jeune amoureux, qui ne peut s’empêcher d’échanger quelques baisers, malgré la consigne (« Me voici, Fritz ! J'ai tant couru »). Mais alors qu’ils sont surpris par Boum, surgit Puck, le Conseiller de la Grande Duchesse, qui explique son plan au Général : la Grande Duchesse s’ennuyant, risque de prendre un amant qui les écarterait du pouvoir. Pour éviter cela, Puck a déclenché une guerre afin de la divertir, et cherche à lui donner un mari : le Prince Paul. Mais rien ne se passe entre eux depuis des semaines, au point que le père de Paul mandé le Baron Grog dans le but d’accélérer les choses. Justement, la Grande Duchesse paraît, se montrant très attachée au charme de ses soldats (« Ah ! Que j'aime les militaires »). S’entichant de Fritz, elle le nomme Capitaine afin qu’il soit digne de chanter avec elle l’hymne du régiment (« Ah ! C'est un fameux régiment »). Le Prince Paul arrive alors, se plaignant que la presse se moque de lui, le mariage prévu ne se concrétisant pas (« Pour épouser une princesse »). Boum et Puck reparaissent pour tenir un conseil de guerre. Mais la Grande Duchesse, préférant voir Fritz diriger son armée, le nomme Général en chef et lui confie le sabre de son père : Paul, Boom et Puck sont décidés à se venger. Les troupes se mettent en marche (« Nous allons partir pour la guerre »).
Acte II
Au Palais de la Grande Duchesse, les demoiselles d’honneur Iza, Charlotte, Amélie et Olga apprennent avec joie le retour de leurs amants victorieux (« Quel trouble avant de vous ouvrir »). Justement, Fritz paraît, à la tête de son armée, et raconte ses exploits (« En très bon ordre nous partîmes »). Restée seule avec lui, la Grande Duchesse essaie en vain de faire comprendre à Fritz l’amour qu’elle lui porte (« Voici ce qu'a dit mon amie »). Tandis que leur entretien est interrompu, la Grande Duchesse étant appelée par ses services secrets, Paul, Boum et Puck se retrouve pour planifier l’assassinat de Fritz (« Ne devinez-vous pas ? »). Alertée du complot par ses services secrets, la Grande Duchesse les surprend. Mais à leur grande surprise, elle leur donne sa bénédiction, vexée que Fritz lui ait demandé d’épouser Wanda : ils auront le droit de l’assassiner si elle demande au bal qui s’annonce à faire jouer le carillon de sa grand-mère, ce qu’elle finit par faire (« Toute la ville est pavoisée »).
Acte III
Seule, la Grande Duchesse regarde avec horreur le crime qu’elle est sur le point accomplir (« Lorsque je regarde en moi-même »). Elle est rejointe par Boum (« O grandes leçons du passé ! »), puis par l’ensemble des conjurés qui se préparent à accomplir leur méfait (« Sortez, sortez de ce couloir »). Parmi eux, le Baron Grog, attaché à Paul, qui plait aussitôt à la Grande Duchesse. Cette dernière se laisse ainsi convaincre d’épouser Paul : la mort de Fritz est annulée, mais Boum est autorisé à lui jouer un tour pour se venger de ses impertinences. Alors Fritz et Wanda entament leur nuit de noces, ils sont interrompus par Boum, qui renvoie le Général en chef en mission (« Nous amenons la jeune femme »).
Acte IV
"Quand on n'a pas ce que l'on aime, il faut aimer ce que l'on a"
Paul et la Grande Duchesse se sont mariés (« Au repas comme à la bataille ») : cette dernière porte un toast (« Il était un de mes aïeux »). C’est alors que revient Fritz, que Boum a envoyé se faire cabosser chez un mari jaloux (« Eh bien, altesse, me voilà ! »). Furieuse, la Grande Duchesse lui enlève ses titres pour les donner au Baron Grog. Mais apprenant que ce dernier a une femme et des enfants, elle les lui enlève aussitôt, les rendant à Boum. Tout le monde se satisfait à présent de son sort (« Enfin, j'ai repris le panache ! »).