José Luis Basso, nommé chef des Chœurs de l’Opéra national de Paris à l'arrivée de Stéphane Lissner en 2014, rejoindra celui-ci au San Carlo de Naples à partir de la saison 2021/2022, laissant une nouvelle place libre pour le mandat parisien d'Alexander Neef :

Quelques jours après Gabriel Bacquier, avec qui elle s’est si souvent produite en scène, Mady Mesplé a rejoint le firmament des artistes lyriques.

Décédée le 27 avril 2020 à l’âge de 83 ans, la soprano Jeannette Pilou reste dans les mémoires des mélomanes notamment pour ses incarnations de rôles français :

Alors que le « confinement social, préventif et obligatoire » a suspendu, sur injonction présidentielle, les activités culturelles et économiques de l’Argentine depuis maintenant plus d’un mois, les petites mains des ateliers du Teatro Colón ont initié une production solidaire de masques pour lutter contre l’expansion du Coronavirus.

La présentation de la programmation de l’année 2020 du Teatro Colón à la presse et aux professionnels est marquée par la reprise de classiques du répertoire, dont Wagner, ainsi que par la place accordée à la création contemporaine.

Le parallèle des calendriers et de la forme des manifestations est frappant entre Paris et Buenos Aires. Des membres des trois corps artistiques du Teatro Colón (musiciens, choristes et danseurs) et de ses deux orchestres permanents organisaient un concert de revendication salariale, entre autres protestations, sur les marches de l’entrée principale du fameux théâtre argentin.

Mitridate, Re di Ponto de Mozart peut enfin être entendu et vu sur le continent sud-américain sous la baguette d’Ulises Maino et à travers les choix scéniques de Julián Ignacio Garcés. Le projet, porté par Marcelo Lombardero (également metteur en scène) qui dirige le cycle d’opéras de chambre du Teatro Colón, est monté au Centro Cultural 25 de Mayo de Buenos Aires.

Le 200e anniversaire de la naissance d’Offenbach est commémoré au Teatro Colón par la représentation des Contes d’Hoffmann qui vient clore la saison 2019 du célèbre théâtre de Buenos Aires.

Fruit d’une coopération internationale, l’Institut Supérieur d’Art du Teatro Colón de Buenos Aires (ISATC) et le Centre de Musique Baroque de Versailles (CMBV) co-produisent, avec l’appui de l’Institut français et de l’Ambassade de France à Buenos Aires, Armide de Lully au Centro Cultural 25 de Mayo de la capitale argentine.

Point de lyre, de couronne de laurier, de colonnades grecques : c’est une version moderne et audacieuse d’Orphée & Eurydice de Gluck, minimaliste et épurée, que propose le chorégraphe et metteur en scène Carlos Trunsky sur la scène du Teatro Colón de Buenos Aires.

En fermeture de la saison 2019 du Mozarteum Argentino, Joyce DiDonato offre au Teatro Colón de Buenos Aires un show qui place la mezzo-soprano au cœur d’une constellation baroque, autour de laquelle gravitent l’ensemble Il Pomo d’Oro, un danseur, et des éléments de mise en scène qui marquent les esprits :

La première américaine du Bal, opéra du compositeur franco-argentin Oscar Strasnoy, présente une version semi-scénique agrémentée d’images fixes (des dessins d’Hermenegildo Sábat) et mobiles (une parodie du making of du spectacle) qui offre ainsi une mise en espace dynamique, mouvante et originale.

Le public du Colón rit de bon cœur du personnage de Don Pasquale tout en réservant un accueil mitigé à la mise en scène minimaliste et à la scénographie épurée alors que c’est bien ces éléments qui offrent un retour aux fondamentaux comiques de cet opéra bouffe de Donizetti.

Sur fond de crise économique que traverse l’Argentine, les compagnies privées d’opéra se maintiennent en rivalisant d’ambition et de créativité dans leur programmation. Clásica del Sur, dirigée par César Tello, propose Le Comte Ory de Rossini.

Le Teatro Colón de Buenos Aires s’émerveille devant une version de concert du Couronnement de Poppée de Monteverdi donnée par l’Ensemble Matheus, dirigée par Jean-Christophe Spinosi, et servie par un plateau vocal international remarqué, spécialisé dans la musique baroque.

La Damnation de Faust de Berlioz voit sa représentation au Teatro Colón placée sous l’angle de la malédiction :

Si le Teatro Colón doit son nom à celui qui découvrit un nouveau continent, ses spectateurs ont fait la découverte d’une nouvelle étoile à l’occasion de ses débuts dans le plus prestigieux théâtre d’Amérique latine.

Trois en un : Ariane à Naxos de Richard Strauss forme au Teatro Colón trois spectacles mis en abyme pour un seul et même ensemble qui s’appuie sur trois points forts : la direction musicale incisive d’Alejo Pérez, la mise en scène originale et pétillante de Marcelo Lombardero, ainsi qu'une distribution internationale prometteuse.

Programmées en plein hiver austral pour la saison 2019 de la Orquesta Filarmónica de Buenos Aires, Les Nuits d’été de Berlioz, précédées de Ma Mère l’Oye de Ravel et suivies de la Symphonie n°2 de Schumann, réchauffent l’enthousiasme du public du Teatro Colón.

Le Teatro Colón de Buenos Aires reprend Turandot de Puccini dans la mise en scène traditionnelle qu’avait signé en son temps l’Argentin Roberto Oswald.