L’“opéra-comique” est un genre dont le nom désigne l’alternance de chant et de théâtre parlé. L’“Opéra Comique” en est le temple depuis Louis XIV. Et l’Opéra Comique accueille aussi d’autres genres que les opéras-comiques, qui eux-mêmes peuvent être aussi tragiques que comiques. La preuve avec cette nouvelle saison :

L’Opéra national de Paris annonce sa saison 2024/2025 avec une alternance de rires et de larmes :

L’Opéra Orchestre National de Montpellier Occitanie donne La Vie Parisienne de Jacques Offenbach dans sa première version écrite. La mise en scène de Christian Lacroix (coproduite avec d’autres théâtres) y est reprise et Romain Dumas dirige l’orchestre résident.

Le réalisateur Cédric Klapisch (notamment connu pour les films Le Péril Jeune, Un Air de famille ou L'Auberge espagnole) fait ses débuts dans la mise en scène d'opéra avec La Flûte enchantée de Mozart au Théâtre des Champs-Élysées (la première aussi, d'ailleurs, pour le chef de métier François-Xavier Roth). Si le spectateur n'y trouvera pas un air de famille avec la filmographie du réalisateur, sa mise en scène très contrastée se fait didactique et dansante, pour petits et grands :

Créée dans une salle vide en janvier 2021 (Covid oblige) puis donnée devant le public Versaillais en juillet 2022, cette production de l’opéra-ballet pastoral est donnée en clôture du Festival des Arts Florissants sur le miroir d’eau des jardins de William Christie, avec un casting presqu'identique :

Première production programmée par Louis Langrée après sa nomination à la tête de l’Opéra Comique, Zémire et Azor offre deux belles découvertes au public : la partition et l’interprète de Zémire, Julie Roset.

L'Opéra national du Capitole de Toulouse dirigé par Christophe Ghristi invite le public de sa saison prochaine à voyager vers de lointaines contrées lyriques et chorégraphiques, au fil de chefs-d'œuvre du répertoire :

Découvrez en exclusivité Ôlyrix la prochaine saison musicale du Château de Versailles qui annonce plus de 100 représentations, à l'Opéra, à la Chapelle et dans ses salles royales pour célébrer les 400 ans de cette institution voulue par Louis XIII en 1623 :

Le TCE annonce 180 levers de rideau, avec 23 opéras en concerts et oratorios, 8 productions scéniques avec même une pièce de théâtre et un spectacle musical dans une saison marquant notamment des débuts pour Cédric Klapisch, Julie Depardieu, des trilogies et tétralogies et davantage :

Le "premier opéra français composé par une femme", Céphale et Procris (1684), d'Elisabeth Jacquet de La Guerre, est remis à l'honneur par l'Ensemble A Nocte Temporis dans une tournée concertante partant du Palais des beaux-arts de Bruxelles, vers le Grand Manège de Namur et le Château de Versailles (où il sera enregistré).

La Vie Parisienne d'Offenbach dans la "version originale intégrale de 1866" proposée par le Palazzetto Bru Zane poursuit sa tournée après Rouen et le TCE puis Liège dans la mise en scène de Christian Lacroix, avec cette version de concert à la distribution en partie renouvelée à la Halle aux Grains de Toulouse :

Marc Mauillon et Anne Le Bozec poursuivent leur étroite collaboration en proposant un récital, Gabriel Fauré et ses poètes, dans le cadre des Lundis Musicaux de l’Athénée.

Épurée, intimiste, loufoque, sombre et surtout drôle, la comédie musicale d'Howard Ashman et Alan Menken débarque à l’Opéra Comique pour le plaisir de tous, dans une mise en scène de Valérie Lesort et Christian Hecq :

Mis en espace à la Philharmonie de Paris dans le cadre des célébrations entourant les 400 ans de la naissance de Molière, ce concert suit un programme alternant les musiques de Lully et Charpentier conçues pour accompagner le théâtre du célèbre dramaturge, dans le genre de la comédie-ballet chère à Louis XIV.

L'Ensemble Les Surprises convie le public dans un Salon Mozart installé à l’Amphithéâtre de la Cité de la Musique, empruntant les instruments du musée attenant :

Nouveau mandat, nouvelle académie, continuités des répertoires et retour au calendrier traditionnel sont annoncés à la Salle Favart :

La pastorale héroïque en trois actes "Titon et l’Aurore" (1753) de Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville peut enfin retrouver un chaleureux public, dans le cadre de l’Opéra Royal de Versailles (après avoir été donnée à huis clos en janvier 2021 à l’Opéra Comique) :

Le Grand Dossier Ôlyrix des Festivals de l'été vous présente chaque année les concerts lyriques qui vous attendent à travers la France (et l'Europe) : un grand tour lyrique des réjouissances artistiques (classées par ordre chronologique de début).

Cette emblématique mise en scène signée Laurent Pelly de “Platée” (Rameau) inaugurée en ce Palais Garnier en 1999 semble comme rajeunir à chacune de ses reprises, désormais au nombre de cinq et qui auront vu se succéder dans le rôle de la Nymphe batracienne : Jean-Paul Fouchécourt, Tracey Welborn​, Paul Agnew, Gilles Ragon, Philippe Talbot et désormais Lawrence Brownlee, relevant fièrement le défi pour cette incursion nouvelle dans le répertoire de l’opéra baroque.

Le Théâtre du Capitole annonce sa première saison en tant qu'Opéra National en Région, poursuivant dans la dynamique qui l'a mené à l'obtention de ce label, mariant nouveautés et répertoire :