Wiesbaden fait partie de ces villes thermales allemandes riches aussi en culture avec le Théâtre de la Hesse (Hessisches Staatstheater) construit sous l'initiative de l'Empereur Guillaume Ier et dont les quatre salles offrent opéras, ballets, comédies musicales et concerts.

Le Deutsche Oper (Opéra allemand de Berlin) reprend Death in Venice (Mort à Venise) de Britten, dans une mise en scène de Graham Vick qui réenchante l'œuvre et restitue les enjeux philosophiques de la nouvelle de Thomas Mann, avec le ténor Ian Bostridge et la direction de Markus Stenz :

Un spectacle avec des codes et des usages d'un autre temps, Parsifal dirigé par Semyon Bychkov fait briller plateau vocal et les chœurs.

La troisième année de ces Meistersinger von Nürnberg signés Barrie Kosky fait triompher la distribution vocale : Camilla Nylund rejoint un plateau où brillent déjà le Sachs de Michael Volle et le Walther de Klaus Florian Vogt, tandis que Philippe Jordan ne force pas son talent pour diriger en sécurité

Le Festival de Bayreuth, temple de Wagner, révèle le programme détaillé avec les distributions de son édition 2019. Deux vedettes russes font leurs débuts : Anna Netrebko et Valery Gergiev.

Ôlyrix vous propose une sélection des productions marquantes de la saison 2017/2018 en régions parmi les 750 comptes-rendus rédigés cette année par l'équipe de rédaction :

Actuel directeur du Hessisches Staatstheater de Wiesbaden, Uwe Eric Laufenberg hérite de la lourde tâche de mettre en scène Parsifal au Festival de Bayreuth. Pour sa troisième année de présence sur la Colline, il dispose d'un plateau de qualité inégale et d'une direction musicale de premier plan, sous la baguette de Semyon Bychkov.

Deuxième année de présence sur la Colline verte pour la remarquable production des Maîtres Chanteurs de Nuremberg signée Barrie Kosky. Tout concorde à faire de cette soirée un moment d'exception dans cette édition 2018. La distribution est dominée par le Sachs de Michael Volle et Klaus Florian Vogt, tandis que l'orchestre est mené avec brio par Philippe Jordan.

Dans le cadre du Festival ARSMONDO qui fait honneur au Japon (jusqu’au 15 avril), l’envoûtante mise en scène d’Amon Miyamoto donne au public une grille de lecture troublante des codes culturels japonais.

L’Opéra de Lyon offre la création française du septième et dernier opéra d’Alexander von Zemlinsky, Le Cercle de craie, un drame mêlant le réalisme d’une misère sociale et l’utopie d’une Justice dévoilée et triomphante, soutenu par l’ingénieuse et atemporelle mise en scène de Richard Brunel.

La saison lyrique du Capitole s'ouvre par un opéra qui gagne à être connu dans une production poignante, sombre, glaciale et magistrale : Tiefland.

C'est au tour de l'Opéra national du Rhin de dévoiler sa prochaine saison pour 2017-2018. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle soufflera un vent de fraîcheur sur les actualités lyriques. De grandes voix sont également conviées lors de sept récitals. Deux productions jeune public permettront également de partager en famille l'amour de la musique.

Le célèbre ténor s'apprête à chanter sa dernière représentation de Lohengrin à l'Opéra de Paris ce soir, mais les auditeurs et spectateurs le retrouveront le 1er février lors de la 24e cérémonie des Victoires de la Musique Classique, sur la scène de l’Auditorium de la Maison de la Radio. Sonya Yoncheva, dont la présence était incertaine, devrait être présente également.

Servie par des solistes de rang international, cette reprise de la production de Carsen à l’Opéra Bastille exprime simplement la magie du fameux Singspiel (joué et chanté) de Mozart. L’expressivité des interprètes et la mise en scène sobre emportent l’adhésion du public parisien.