La mise en scène drôle, inventive et décalée de Nadine Duffaut fait souffler un vent de modernité bienvenu sur l’Odéon de Marseille

Créée à l’Opéra Grand Avignon en 2017, cette production du Faust de Charles Gounod signée Nadine Duffaut termine à l’Opéra de Nice une vaste tournée qui l’a successivement menée à Massy, Reims, Metz et tout dernièrement à Marseille.

Après ses passages à Metz, Reims, Massy, Avignon, et avant Nice en mai, la mise en scène de Nadine Duffaut du chef d’œuvre de Gounod fait escale à Marseille, servie par un casting vocal de grande qualité.

À la veille de l'année bicentenaire de Jacques Offenbach, l’Opéra d’Avignon présente Orphée aux Enfers dans une mise en scène dynamique et flamboyante, avec Julie Fuchs époustouflante qui comble le public de la ville qui l'a vue grandir.

Ce Faust de Gounod mis en scène par Nadine Duffaut ouvre une saison de l’Opéra-Théâtre de Metz où les ouvrages classiques particulièrement aimés du public vont se succéder, de Tosca en février à Carmen en juin 2019.

La mise en scène de Nadine Duffaut construit une gigantesque analepse qui revisite les errements de Faust (dans l'opéra de Gounod) en une succession de scènes grimaçantes et oniriques, emmenée par un Méphistophélès qui a rarement aussi bien porté son nom.

Ôlyrix vous propose une sélection des productions marquantes de la saison 2017/2018 en régions parmi les 750 comptes-rendus rédigés cette année par l'équipe de rédaction :

L'Opéra-Théâtre de Metz Métropole propose une saison 2018/2019 marquée par les grandes figures lyriques des drames amoureux : Faust, Roméo et Juliette, Tosca, Orphée et Eurydice, Carmen mais aussi Guy et Geneviève (Les Parapluies de Cherbourg) :

Avec sa saison 2018-2019 intitulée « Égalité », l’Opéra Grand Avignon se dévoile dans une programmation riche en opéras et en soirées lyriques.

L'Opéra de Nice propose une saison 2018/2019 avec des grands classiques, incluant trois Faust, deux libertins ainsi que Les Pêcheurs de perles.

L'Opéra de Marseille annonce sa programmation pour la saison 2018/2019 : huit classiques du répertoire, qui brillent par leurs distributions vocales.

Horreur et épouvante : vendredi 10 novembre 2017, les Massicois ont tremblé ! Accompagnée par les chœurs de Massy et d’Avignon et de l’Orchestre National d’Île-de-France (sous la direction de Cyril Diederich), la basse Jérôme Varnier a incarné un Méphistophélès implacablement diabolique dans une très belle mise en scène de Nadine Duffaut.

Cette œuvre, puissamment collective, est autant un plaidoyer d’opéra qu’un plaidoyer pour l’opéra. La longue méditation de l’écrivain est portée par la présence continue de Roberto Alagna, qui condamne le spectateur à l’accompagner émotionnellement jusqu’à son dernier souffle, et à franchir avec lui la ligne du couloir de la mort.

​Faust de Gounod, d'après l'œuvre de Goethe (sur un livret de Jules Barbier et Michel Carré), est une œuvre innovante lors de sa création parisienne au théâtre lyrique en 1859. Son opulence mélodique est servie par une distribution de chanteurs, tels Nathalie Manfrino et Jérôme Varnier, particulièrement attentifs à respecter la spécificité de la prosodie française, la direction réactive d'Alain Guingal et une mise en scène de Nadine Duffaut, oscillant entre un kitch et un cheap, totalement assumés.

La tragédie lyrique en deux actes de Bellini (1801-1835) sur un livret de Felice Romani, créée à la Fenice de Venise, en 1830 n’a pas été donnée à Marseille depuis 1995. Une coproduction Opéra Grand Avignon et Grand théâtre de Tours réunit un splendide duo de cantatrices, Patrizia Ciofi en Giulietta et Karine Deshayes en Roméo, qui rend sensible autant qu’audible, la raison profonde du travestissement : le mariage de timbre, plus impérieux que le mariage social, l’amour céleste, plus unificateur que l’amour mondain. L’opéra s’écoute comme une immense prière-cantilène, inspirée par l’amour, passion exclusive, qui ne peut exercer son pouvoir unificateur que par et dans la mort.

Ce vendredi 4 novembre 2016, l’Opéra de Massy présentait une nouvelle production signée Charles Roubaud d’Aida de Verdi, mettant en scène Cécile Perrin, Aude Extrémo et Carl Tanner sous la direction de Paolo Olmi.

L’Opéra Grand Avignon présentait ce dimanche une double nouvelle production : la création de Senza Sangue de Peter Eötvös mis en scène par Robert Alföldi et le Château de Barbe-Bleue de Béla Bartók confié à Nadine Duffaut.