La décision monégasque de permettre à la salle Garnier de rester ouverte l’après-midi, permet d’apprécier l'opéra en vrai, avec du public et le nouveau triomphe de la prochaine Directrice de la maison : la mezzo-soprano Cecilia Bartoli en Comtesse Ory.

Réunissant encore et toujours l'actuel Directeur et la prochaine Directrice, la saison lyrique monégasque réunira de grands noms pour des récitals, chefs-d'œuvre et opus plus rares :

Parce que tant d'artistes ont travaillé sur des spectacles qui ne pourront pas être joués (au moins pour cette fois), parce qu'ils avaient tant de choses à dire, montrer, chanter et pour nous faire rêver à ces opéras qui n'ont pas été donnés en cette période qui appelle à l'évasion, Ôlyrix consacre un feuilleton en forme d'élégie aux concerts annulés, donnant la parole à leurs acteurs :

Le célèbre Singspiel de Mozart et Schikaneder est repris à l’Opéra d’État de Vienne. Les metteurs en scène Moshe Leiser et Patrice Caurier maquillent leur mise en scène et un personnage d'un blackface. James Conlon dirige un cast international :

La folie de la musique de Rossini balaye joyeusement cette production de l’Italienne à Alger, captée en 2018 au Festival de Salzbourg et retransmise au cinéma, portée par une mise en scène ingénieuse et le feu d’une distribution extra-ordinaire. 

Quatre chefs-d'œuvre du bel canto italien et deux opus en français, mais aussi un ciné-concert Wagnérien et un opéra de Broadway marqueront le programme 2019/2020 dans l'institution lyrique monégasque :

Ôlyrix vous propose une sélection des productions marquantes de la saison 2017/2018 en régions parmi les 750 comptes-rendus rédigés cette année par l'équipe de rédaction :

Avant de quitter la direction d’Angers Nantes Opéra fin 2017, Jean-Paul Davois livre une dernière production puissamment mise en scène par ses fidèles Patrice Caurier et Moshe Leiser. L’occasion pour la soprano Chiara Skerath de prendre le rôle-titre du Couronnement de Poppée de Monteverdi.

Patrice Caurier et Moshe Leiser poursuivent leur fidèle collaboration avec l’Opéra de Nantes en livrant des Noces de Figaro marquées par la noirceur de leur vision de l’œuvre, qui est portée par une distribution de qualité.

La scène épurée de cette production laisse agir la magie du chant, du jeu, de l'orchestre et d'accessoires poético-fantasques.

S’affranchissant des didascalies du livret de da Ponte, Patrice Caurier et Moshe Leiser réinventent le mythe de Don Juan pour en faire un drame contemporain cohérent, d’une noirceur glaçante. Leur mise en scène respecte scrupuleusement la musique de Mozart et parvient à la mettre en valeur, bien aidée par une distribution très homogène.