Présenté en fin de saison 2018/2019 à La Monnaie de Bruxelles, Le Conte du tsar Saltan de Nikolaï Rimski-Korsakov revient pour les fêtes de Noël après avoir remporté l'International Opera Award de la meilleure nouvelle production. En 2023, l’opéra affiche complet, témoignant d’un succès contagieux (en cette période hivernale) à la mesure de la baguette du directeur musical Timur Zangiev et de la créativité des décors, signés Dmitri Tcherniakov.

Trois institutions culturelles fédérales bruxelloises (BOZAR, La Monnaie et l'Orchestre national de Belgique) s'associent pour offrir au public l'intégrale des symphonies de Gustav Mahler en deux saisons. 2ème épisode :

L’ultime production de la saison maison 2022/2023 s’offre lourde de sens par une mise en scène signée Alex Ollé / La Fura Dels Baus de l’opéra composé par Chostakovitch d’après Gogol : “Le Nez”, porté par l’Orchestre maison sous la baguette de Gergely Madaras.

La Monnaie de Bruxelles termine son cycle so British avec Henry VIII de Camille Saint-Saëns (peu après une série en deux épisodes sur Elisabeth Tudor avec la “Bastarda” retentissante de Donizetti). Après la fille, c’est au tour du père d’entrer en scène :

Après Bastarda I consacré à la jeunesse de la reine jusqu’à ses trente ans, le deuxième épisode de cette série biopic redécoupant les quatre opéras de Donizetti consacrés à Elizabeth I bascule et se referme sur ses heures sombres jusqu’à la folie.

La Monnaie de Bruxelles reformule les quatre opéras de Donizetti consacrés à la dynastie Tudor (Elisabetta al castello di Kenilworth, Anna Bolena, Maria Stuarda et Roberto Devereux) pour en faire un biopic en deux épisodes (Bastarda I et II) consacré à la dernière souveraine de cette dynastie : Élisabeth Ière.

Mélancolie, espoir, désir, désillusion, jalousie, regrets, frustration, autant de secousses émotionnelles et universelles développées dans l’opéra Eugène Onéguine (d’après Pouchkine) de Tchaïkovski, mises en scène par Laurent Pelly et à nouveau portées, par la seconde distribution bruxelloise :

La Monnaie de Bruxelles offre à son public un spectacle où la poésie prend naissance sur une scène minimaliste et millimétrée : Eugène Onéguine de Tchaïkovski d'après Pouchkine mis en scène par Laurent Pelly et dirigé par Alain Altinoglu.

La Monnaie de Bruxelles ouvre sa saison lyrique 2022-2023 en invitant son public à se plonger dans l'un des onze opéras du maître russe Tchaïkovski : la trop rare encore "Dame de Pique" qui prend ici un sens particulièrement dualiste grâce à la direction musicale de Nathalie Stutzmann, brillante et opulente, en opposition totale à la mise en scène de David Marton, glaciale et brutaliste.

Le Grand Opéra de Giacomo Meyerbeer vient conclure en apogée la saison 2021-2022 à La Monnaie de Bruxelles grâce à la mise en scène Barocco-Anthracite d’Olivier Py, de cœur avec les chorégraphies de Daniel Izzo (qui assure la reprise de cette production) et sous la direction musicale d'Evelino Pidò.

Le public bruxellois s'offre l'occasion toujours rare de savourer les 5 heures (avec les deux entractes) de l’opus-testament composé par Wagner, en version de concert (forte, complexe et résolument variée) dans la grande Salle Henri Le Bœuf de Bozar :

La Monnaie de Bruxelles a eu le Nez creux pour ne pas se casser Le Nez (nom de l'opéra de Chostakovitch figurant au programme de cette prochaine saison très russe) :

Opéra bien trop peu connu des répertoires lyriques, De Kinderen der Zee (Les Enfants de la Mer), s’offre au public de La Monnaie en version concert au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles. L’Opus magnum du compositeur néerlandais Lodewijk Mortelmans résonne après un siècle d’oubli et 2021 sonne l’occasion de faire briller une musique renouvelée, empreinte d’un romantisme accru grâce à un casting à la pointe.

Forte et fière de se renouveler toujours et de « faire taire le silence », La Monnaie présente un chef-d’œuvre du compositeur autrichien Erich Wolfgang Korngold, d'après le roman "Bruges-la-Morte" ​du maître du symbolisme belge, Georges Rodenbach​ :

La Monnaie, toujours novatrice, propose un format d’opéra plutôt inédit, en streaming grâce à une création PopRequiem du compositeur belge Jean-Luc Fafchamps, matérialisée par la mise en scène d'Ingrid von Wantoch Rekowski et en hommage à Patrick Davin, chef d'orchestre décédé durant les répétitions et qui aurait dû diriger cet opéra.

La Dame de Pique de Tchaïkovski, dans une nouvelle lecture historique et culturelle mise en scène par David Marton, devait marquer un événement et des débuts russes à Bruxelles du 21 avril au 9 mai. Le spectacle n'aura pas lieu (il est reporté à une saison ultérieure) mais ses artistes le font vivre dans notre série hommage aux annulations :

Le deuxième casting des Contes d’Hoffmann, opéra-fantastique d’Offenbach, opus ultime et inachevé, renaît en cabaret-cinématographique sous la direction musicale d’Alain Altinoglu et la mise en scène de Krzysztof Warlikowski.

L’Opéra de La Monnaie se métamorphose pour accueillir la production luxuriante et déjantée des « Contes d’Hoffmann » d’Offenbach, opéra-fantastique mis en scène par Krzysztof Warlikowski et sous la direction musicale d’Alain Altinoglu, tous deux grands habitués des planches bruxelloises.

Le metteur en scène Romeo Castellucci retourne à La Monnaie de Bruxelles avec un nouveau fer de lance, accueilli par des manifestations et la pétition d'une fédération prônant "l'Europe chrétienne" qui demande l'annulation du spectacle.