Comme chaque saison, Stefano Pace, le Directeur de l’Opéra Royal de Wallonie-Liège, nous présente sa prochaine programmation, qui consolide les lignes de forces du projet mis en place depuis sa nomination.

Tandis que se déroule à La Boverie (musée des Beaux-Arts) l’exposition de l’artiste Bill Viola sur la suspension du temps et la puissance de l’eau, l’Opéra Royal de Wallonie-Liège fait entrer dans son répertoire la Rusalka de Dvořák, sous la baguette énergique de Giampaolo Bisanti.

L’Opéra Royal de Wallonie-Liège propose en ouverture de sa nouvelle saison lyrique l’intense mélodrame de Verdi, La Forza del destino, avec le chef d’orchestre Renato Palumbo et le metteur en scène Gianni Santucci, ainsi qu'un grand plateau vocal pour célébrer les retrouvailles avec son public :

L'Opéra de Liège a maintenu activités musicales et dynamisme en streaming avec "adaptation et réinvention" malgré la crise sanitaire, même endeuillé et en hommage à son Directeur Stefano Mazzonis di Pralafera qui avait conçu cette prochaine saison sous le signe de la résilience : "brillante, variée, accessible au néophyte, alléchante pour l’aficionado, surprenante pour tous".

Revenant (après cinq années) sur la scène de l’Opéra Royal de Wallonie-Liège, Aïda de Verdi fait l’objet d’une nouvelle production signée par les soins de Stefano Mazzonis di Pralafera, maître des lieux, le temps de dix représentations programmées jusqu’à mi-mars 2019.

Dans l’extraordinaire Teatro Farnese du Palais Ducal, le Festival Verdi de Parme permet de (re)découvrir la version française du Trouvère conçue par Verdi pour l’Opéra de Paris en 1857. Une production montée avec le plus grand soin, pour un résultat parfois inégal mais toujours passionnant !

Nabucco de Verdi représenté en 2017 dans une mise en scène à grand spectacle, aux dimensions des Arènes de Vérone, est publié par BelAir Classiques. L'impressionnant péplum scénographique met en valeur la richesse des tableaux et de l'orchestre mais pas des voix :

Verdi (par trois fois), Cimarosa, Puccini, Rossini, Donizetti, Bellini, tout sera italien à l'Opéra de Liège, même l'opéra de Mozart... Tout ? Enfin presque, le compositeur gaulois Gounod fera figure d'exception, mais pour un Faust mis en scène par un italien et coproduit par Turin :

Soucieux d'offrir une expérience des plus exceptionnelles avec sa nouvelle Carmen, il semblerait que l’Opéra Royal de Wallonie-Liège se soit efforcé, présence du Roi oblige, de concentrer le génie créatif de tous les corps de métiers issus du monde du spectacle :

Neuf grands spectacles d'opéra, huit nouvelles productions, dont sept fabriquées dans les ateliers de Liège : le compte à rebours est lancé pour une saison 2017/2018 avec une rareté et des chefs-d'œuvre du bel canto.

En ce début d'année, l'Opéra Royal de Wallonie relève la gageure de mettre à l'affiche La Damnation de Faust de Berlioz en version scénique. Confiée à un baryton-basse émérite que l'on ne présente plus, Ruggero Raimondi, la nouvelle production liégeoise s'appuie généreusement sur les ressources vidéographiques, sans pour autant se limiter à une banale illustration.