Au-delà des ouvertures, d'autres pièces symphoniques peuvent ponctuer les opéras. Les intermezzi en font parti. L'un des plus connus a été écrit par Leoncavallo, dont un seul opéra est passé à la postérité (tout comme Catalani que nous avons écouté hier) : il s'agit de Paillasse

Si, au contraire de Beethoven, il n'a pas écrit qu'un seul opéra, La Wally reste cependant le seul opus de Catalani à être entré dans la postérité (et encore est-il très peu joué !). L'ouverture de son opéra est très courte : le spectateur est très vite plongé dans l'action.

Fidelio est une histoire de patience et de fidélité, dans sa dramaturgie, comme dans l'histoire de sa création : Beethoven dût s'y reprendre à quatre reprises pour composer ce qui restera son unique opéra, et en particulier son ouverture.

L'ouverture de Luisa Miller témoigne de la volonté de Verdi de renouveler son art. Sous la baguette d'Abbado, l'orchestre de la Fenice de Venise interprète une oeuvre majeure par ce qu'elle révèle de l'évolution de l'écriture de son compositeur.

Ôlyrix poursuit aujourd'hui son exploration des ouvertures d'opéra, avec une oeuvre largement méconnue de Mozart, La fausse jardinière, donné à Lille et Glyndebourne la saison dernière, et écrite à seulement 18 ans.

L'air du jour proposé en ouverture du site Ôlyrix se doit de respecter les règles d'une ouverture d'opéra : faire la synthèse des thèmes qui seront développés par la suite. Le choix de mettre en avant l'ouverture de Guillaume Tell de Rossini n'a donc rien d'innocent.