Les Grands opéras : Aïda, Episode 2 : Pharaonique et intimiste
2. Pharaonique et intimiste
Aida est un opéra à la fois monumental et intime, car si l’on retient souvent sa mise en scène flamboyante, avec ses décors monumentaux, ses danses et ses chœurs, la douceur des sentiments exprimée par la subtilité qui accompagne l’intervention de ses personnages n’oublie pas le drame intime de ces derniers.
Une subtilité restituée par le Prélude de l’œuvre qui rompt avec les tableaux symphoniques ouvrant souvent les opéras dans un tempo lent, des violons divisés jouent pianissimo le thème d'Aïda, doux et léger.
Pour l’intrigue, les thèmes sont bien connus : Amour, jalousie, trahison, morts des amants. Radamès, capitaine de la garde égyptienne, aime Aïda (esclave de la princesse Amneris, amoureuse de Radamès elle aussi, et qui est en réalité la fille du roi d’Éthiopie, sous le joug de l’Égypte). Tiraillée entre son amour pour Radamès, vainqueur des éthiopiens, et sa patrie, la jalousie de la princesse Amneris ne tarde pas à éclater et finit par causer la perte des amants, emmurés vivants dans une crypte.
Le
duo Aïda
(Adina Aaron) et
Radames
(Scott
Piper) finit ici dans une totale exaltation, enregistré
en 2001 au Teatro Giuseppe Verdi di Busseto dans une mise scène devenue célèbre
de Franco Zeffirelli.
Rendez-vous demain et durant deux semaines pour un nouvel épisode de cette série #AirduJour sur le monumental opéra de Verdi.